La situation sociale des handicapés dans la wilaya de Mostaganem est peu reluisante. Cette frange de la société affirme que leur situation ne s'est jamais améliorée et leur quotidien relève du parcours du combattant. «On ne parle de nous que lors de cette journée. Une fois passée, on nous oublie», regrettent-ils. Si le nombre de cette catégorie de personnes est en hausse constante, suite à la croissance démographique, le facteur héréditaire, et plus particulièrement les accidents de la circulation, qui sont à l'origine d'un grand nombre d'handicaps en tous genres, il n'en demeure pas moins que de nombreuses personnes aux besoins spécifiques continuent de se plaindre du manque de besoin criant en matière de structures éducatives, de formation, d'activités culturelles, notamment les infrastructures adaptées pour leur faciliter la mobilité. D'autres déplorent l'insuffisance d'appareillage, d'éducation et de formation. Ils réclament aussi l'accès à l'emploi et un revenu conséquent pour ceux qui sont lourdement affectés. A noter qu'à l'issue de cette journée, il a été procédé au profit de cette frange à la distribution de 8 logements sociaux, 12 décisions de pré-affectation de logements sociaux, 6 chaises roulantes et des motos. Dans le sillage, une cérémonie symbolique a été organisée, pour honorer trois athlètes handisports mostaganemois de haut niveau. A titre d'information, on dénombre quelques 10 200 personnes aux besoins spécifiques, dont près de 9000 bénéficient de la pension mensuelle affectée par l'Etat, a-t-on appris, lors de la célébration de la journée nationale de l'handicapé qui coïncide chaque année avec le 14 mars. Advertisements
