L'Etusa a dénoncé il y a de cela quelques jours des actes de vandalisme et des comportements sauvages auxquels elle est confrontée, et qui ont un impact nocif sur la qualité et la continuité des services de sa flotte qui subit de lourdes pertes. Le parc roulant de l'Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger (Etusa) subit ces derniers temps plusieurs actes de vandalisme, avons-nous appris de l'entreprise de transport public. Pas plus tard qu'hier, l'un des bus desservant la ligne Ouled Fayet-Tafourah a été saccagé par des jets de projectiles. Le bus, qui était en partance de cette localité de la banlieue d'Alger vers le centre-ville, a été saccagé sur la route communale au niveau de l'Opéra d'Alger, avons-nous appris de la même source. Cette acte de dégradation jugé de «trop» a été largement condamné par les citoyens et à travers les réseaux sociaux où les internautes ont fustigé au passage l'incivilité des auteurs. «Cet acte répréhensible vise objectivement à intimider et dissuader l'entreprise de transport pour suspendre ces lignes nouvellement créées. Une situation qui profitera aux transporteurs de bus privés», argumente un citoyen et de dire : «Il faut savoir que depuis la création de cette ligne, certains opérateurs de transport privés qui avaient le monopole sur cette desserte veulent imposer leur hégémonie quitte à éliminer toute concurrence, loyale fut-elle», explique un habitant de cette commune. L'Etusa a dénoncé il y a de cela quelques jours des actes de vandalisme et des comportements sauvages auxquels elle est confrontée, et qui ont un impact nocif sur la qualité et la continuité des services de sa flotte, qui subit de lourdes pertes. Il est à noter que le recours à cet acte malveillant n'est pas le premier. La semaine dernière, un autre bus desservant l'extrême-ouest d'Alger a été vandalisé dans les mêmes circonstances. «L'Entreprise des transports urbains a fait état d'un bus sous la numérotation 111155 qui a été saccagé sur l'autoroute au niveau de Rahmania par des inconnus», nous a signifié M. Abbas, le chargé de communication auprès de l'entreprise, joint par téléphone. Selon le même responsable, «Les fenêtres du bus ont volé en éclats», a-t-il expliqué. L'Etusa avait informé dans un communiqué publié sur sa page officielle, dans ce sens, que le bus en question a été rentré au dépôt à des fins de réparation, poursuivant que cela aura un impact sur le nombre de bus disponibles au niveau du réseau. Dégâts Plusieurs bus du même opérateur public ont subi les mêmes dégâts signalés majoritairement sur les routes de l'ouest de la capitale, notamment sur le chemin communal de Baba Hassen où l'Etusa dispose d'une unité-ouest (inaugurée en 2020). Bien que les lignes de l'Etusa aient été créées suite à un besoin exprimé par les citoyens des nouveaux pôles urbains de la banlieue et en parallèle dans l'objectif de venir pallier le manque de bus privés de et vers ces destinations, ces actes de vandalisme «volontaires» impactent négativement sur la disponibilité du transport dans ces zones reculées et de ce fait diminuent le nombre de bus mis à disposition par l'Etusa. Durant le mois de juillet de l'année écoulée, les unités de la Protection civile de la wilaya d'Alger ont sauvé des flammes 95 bus suite à un incendie qui s'est déclaré dans le garage numéro 5 de l'Etablissement de transport urbain et suburbain d'Alger (Etusa) sis à la rue Tripoli, selon le rapport de la Protection civile. Nous apprenons dans ce contexte que plusieurs plaintes ont déjà été enregistrées par la direction de l'entreprise ainsi que la direction des transports. «Ces agissements qui ont pour but de nuire à l'activité du transport doivent être sévèrement punis par la loi. Les pouvoirs publics devraient mettre un dispositif de surveillance sur les routes afin de mettre fin à ces comportements devenus récurrents», suggèrent des habitants de la banlieue. Advertisements