Selon M. Boulenouar, président de l'Association nationale des commerçants et artisans algériens (ANCAA), «la capitale accuse un énorme déficit en matière de marchés de proximité. Les marchés de proximité réduisent l'écart des prix entre les marchés de gros et ceux du détail», confie-t-il. La norme voudrait que chaque quartier soit doté d'un marché de proximité pour répondre aux besoins des habitants, ce qui, actuellement, n'est pas le cas. «Pour parer au plus urgent, il faut que les pouvoirs publics comblent un manque d'au moins 50 marchés de proximité. Cependant, si nous devons tenir compte des paramètres de la démographie, les besoins réels de la capitale sont plus importants que ce chiffre», explique-t-il. Il y a des communes dans la capitale qui sont totalement dépourvus de ce genre de structures commerciales, citons à titre d'exemple, les communes de Bir Mourad Raïs, de Hydra et d'El Achour. Selon M. Boulenouar, «il faut impérativement rapprocher la production du citoyen et non le contraire. Cette démarche est une manière de réduire les prix par l'élimination des intermédiaires et autres parasites qui agissent sur la stabilité des prix», affirme-t-il. Advertisements