La JS Kabylie a su trouver les ressources nécessaires pour renverser la situation, battre Coton Sport et prendre une sérieuse option sur la qualification pour la finale. Jamais deux sans trois. Après s'être imposée lors de la double confrontation de la phase de groupes, la JS Kabylie vient à bout de Coton Sport par un probant 2-1 et prend une très belle option pour la finale de la coupe de la Confédération africaine de football. Très efficaces aussi bien individuellement que collectivement, les joueurs de l'entraineur Denis Lavagne ont mené les débats à leur guise avec plus de possession de balle. Faisant preuve de combativité et de patience en dépit de l'ouverture du score pour l'équipe locale à la 29' et l'annulation, à raison, d'un but pour une position de hors-jeu signalée par la VAR, le représentant algérien a su trouver les ressources nécessaires pour égaliser juste avant la pause (45'+2) par l'intermédiaire du lutin Kerroum. Revigorés par ce but libérateur et bien orientés tactiquement par le plan de jeu gagnant mis en place par leur coach en seconde mi-temps, les Kabyles redoublaient d'efforts pour concrétiser leurs innombrables offensives. Un pressing haut qui leur a permis de faire le break à la 62' par le biais de Ngomé Etamé qui trompa son propre gardien Narcisse Nlend. D'autres actions dangereuses ont été menées notamment par Benchérifa et Bensayeh ratant de peu l'aggravation. L'entraîneur de la JS Kabylie s'est montré très satisfait du travail réalisé par ses éléments, en attendant la confirmation dans une semaine au stade du 5 Juillet d'Alger, en présence du public, autorisée par l'instance africaine, en attendant le feu vert des autorités sanitaires et sportives. «Nous avons réalisé un pas vers la finale. Pour se qualifier, Coton Sport doit marquer deux buts et ce n'est pas chose aisée à notre équipe. Il reste encore 90 minutes à jouer au match retour. On reste serein, confiant. Les battre trois fois d'affilée, cela veut dire quelque chose, mais en football tant que l'arbitre n'a pas donné le coup de sifflet final, tout est toujours possible. Restons bien concentrés, préparons-nous tel qu'il se doit et récupérons bien, après la bataille se jouera encore sur un grand terrain et une bonne pelouse. Je pense que ce sera un avantage pour nous. On essayera de finir le travail dimanche prochain», a estimé le technicien français de la JSK, Denis Lavagne dans une déclaration au canal officiel du club. A la fin du match, la joie était grande dans les vestiaires du stade Ahmadou Ahidjo, mais aussi à Tizi Ouzou où des cortèges de supporters ont sillonné les artères principales de la capitale du Djurdjura, arborant des drapeaux aux couleurs jaune et vert et allumant des feux d'artifice devant le stade du 1er Novembre. Les mêmes scènes de liesse ont été vécues dans d'autres wilayas du pays et même à Paris, où des fans du club sont sortis dans la rue pour exprimer leur joie après le succès de leur représentant, dont la dernière finale en coupe de la CAF remonte à 2002. Advertisements