Après avoir tout raté, le MCO a encore périclité et a, de ce fait, terminé la saison à la sixième place suite au draw de la JSK face à la JSMS lors de la mise à jour du calendrier, et qui par ce résultat prendra en solo la cinquième place. En somme, une autre déconvenue pour le Mouloudia qui tablait sur une improbable Coupe arabe après avoir tiré un trait sur tous ses objectifs initiaux. Le Mouloudia risque encore une fois de prendre des chemins sinueux au vu des sorties intempestives de l'actionnaire majoritaire, en l'occurrence Belhadj, qui semble décidé à déloger l'actuel président du club en l'invitant tout de go à céder ses parts afin de faire le lit pour l'arrivée d'une société qui, d'après Baba, remettra le club sur de bons rails. Belhadj a déjà donné le ton quant à céder aussi ses parts, sans oublier les autres actionnaires. Une redondance qui à chaque début de saison revient et qui à chaque fois se termine en queue de poisson pour voir les mêmes actionnaires s'entredéchirer pour le leadership et dans ce contexte-là, ni Naftal et encore moins Hyproc ne sont parvenues à planter leur chapiteau pour reprendre le club en main. Sentant le danger de Belhadj qui insiste pour une assemblée extraordinaire afin de débloquer une situation des plus délétères (presque toute l'équipe est partante aidée en cela par le dépôt de leur plainte à la CNRL, la somme colossale de près de 20 milliards de dettes et surtout un palmarès qui n'a point vu l'arrivée d'un titre depuis des lustres), Mehiaoui, qui a disparu des radars depuis plus d'un mois (il vient de rentrer mercredi dernier), veut rattraper le temps perdu et faire front à Belhadj par le biais d'une conférence de presse qui devait avoir lieu hier soir au siège du club. Un autre bras de fer qui va encore prendre des proportions alarmantes au vu des deux antagonistes qui semblent décidés à en découdre pour faire valoir et leur droit et leurs prétentions quant à un énième tour du côté de la présidence. Les socios, eux aussi, ont déjà donné le ton en interpellant le nouveau wali d'Oran et des responsables locaux afin de déloger l'actuelle équipe administrative pour laisser place à un éventuel repreneur, via une société nationale. En tout cas, l'intersaison risque de faire beaucoup de dégâts à la vue de ces communiqués et contre-communiqués et autres insanités qui n'arrangent guère les affaires d'un club qui a besoin de consensus durable et surtout d'objectifs plus réalistes pour espérer reprendre sa place parmi les grands comme au bon vieux temps. Advertisements
