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Ils envahissent les places publiques
Malades mentaux et mendiants à Béchar
Publié dans El Watan le 12 - 02 - 2014

Devant l'indifférence des autorités, les enfants et leurs parents sont obligés de faire la manche.
Outre le spectacle habituel et affligeant des femmes accompagnées d'enfants en bas âge qui mendient, voilà un autre tout aussi dégradant que le premier qui vient s'ajouter au tableau noir des laissés-pour-compte. En effet, des jeunes, pour la plupart des malades mentaux, dans le désarroi, arpentent les rues, pénètrent souvent pieds nus ou en haillons dans les restaurants et cafés. Un spectacle qui ternit davantage l'agglomération de la capitale du sud-ouest du pays, déjà éprouvée ces dernières années par une multitude de problèmes sociaux au quotidien (embouteillages monstres perturbant la circulation automobile, chômage endémique des jeunes diplômés, absence de distraction, ennui mortel, ville déserte à partir de 20h...). Par contre, aucune information sur le nombre de ces sans-abri, ni sur leur identité et encore moins sur les villages ou villes d'origine de ces malheureux déséquilibrés n'est communiquée par les services sociaux concernés.
Au fait, ce qui est sûr, c'est qu'ils sont, remarque-t-on, en nette augmentation chaque année. Le phénomène prend de l'ampleur sans que les agents de l'Etat s'en inquiètent et prennent des mesures appropriées concernant le fléau qui s'apparente désormais à un drame. Le désordre dans lequel est plongé le service psychiatrique de Debdaba, rattaché à l'hôpital de Béchar, ne facilite guère une prise en charge correcte de ces malades. Pour les mendiantes, cette autre catégorie sociale vivant dans l'extrême pauvreté, les passants continuent à s'interroger sur les motifs de l'indifférence manifeste des pouvoirs publics à agir rapidement pour sauver les enfants qui les accompagnent, poussés à faire la manche sur les places publiques.
Parmi ces femmes, nombreuses sont celles qui dépassent la soixantaine et ne sont pas considérées comme de fausses mendiantes, mais les regards sont surtout braqués sur les enfants en âge de scolarisation exposés au froid de l'hiver dans la rue, alors que leur place se trouve à l'école. On se souvient que l'ancien ministre de la Solidarité et de la Famille avait affirmé lors de sa visite dans la wilaya en 2011 qu'un projet de loi éradiquant définitivement la mendicité en Algérie était fin prêt pour être discuté et adopté par les parlementaires. Mais ce projet de loi n'est jamais passé devant le Parlement. Interrogé ensuite sur la Convention internationale de protection de l'enfance signée par l'Algérie dans les années 1990, l'ancien ministre avait répondu dans un esprit qui rappelle le populisme de jadis : «L'Algérie n'avait pas besoin de convention pour lui rappeler son devoir vis-à-vis de ses enfants.» Pourtant, la réalité quotidienne et cruelle endurée par ces enfants n'a pas changé où plutôt s'est aggravée.


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