Quatre journaux, Al Fajr, El Ahdath, El Sawt El Akhar et l'hebdomadaire Itmag, ont repris du service mercredi passé après avoir été suspendus par la Société d'impression d'Alger. «On ne peut pas nier l'existence de la dette évoquée. C'est pour cela que nous avons fait établir un échéancier que nous respectons depuis le mois d'octobre», a expliqué Hadda Hazem, la directrice du journal Al Fadjr. Cette dernière ajoute : «C'est grâce a un accord conclu entre nos avocats que l'affaire s'est réglée à l'amiable et en versant une partie de nos dettes. Nous avons repris du service.» Pour rappel, la Société d'impression d'Alger reprochait à ces journaux leurs dettes impayées et a donc suspendu leurs publications. La sanction a finalement été levée après l'accord passé entre les deux parties (propriétaires des journaux et imprimerie), portant sur le règlement de la dette en suspens. Par ailleurs, alors que le PDG de l'imprimerie revendiquait le caractère commercial de cette affaire, Hadda Hazem affirme : «Même si on revendique le côté le purement commercial, je pense tout de même que cette affaire a un fond politique.» Enfin, la patronne du journal arabophone a profité de cette occasion pour exprimer son soulagement quant à la résolution de cette affaire qui a inquiété ses employés.