Les préoccupations des jeunes, à Mila, comme un peu partout sur l'ensemble du territoire national, sont biaisées ou remises aux calendes grecques. Certes, une série de rencontre et de consultations entre plusieurs secteurs de l'Exécutif et du mouvement associatif ont été programmées avec pour finalité «l'identification des besoins et des préoccupations des jeunes et l'élaboration à cet effet d'une stratégie intelligente visant à leur prise en charge». Plusieurs partenaires, pour ne citer que la direction de la Jeunesse et des Sports, celles de l'Action sociale, du Commerce, de l'Emploi, de la Formation professionnelle, ainsi que l'ensemble des dispositifs de micro crédit ont été associés aux représentants du mouvement de la société pour établir le meilleur diagnostic possible et cerner les problèmes socioéconomiques qui laminent les jeunes. Cette action a également pour but de prévoir les mécanismes, les voies et les moyens qui permettent de récupérer cet énorme potentiel qu'est la jeunesse et l'intégrer dans les différents circuits de l'emploi et de la formation. Atténuer les souffrances d'une jeunesse gagnée par le désespoir et en proie aux tentations les plus insoupçonnées, tel est l'objectif majeur assigné à ce rendez-vous dont le coup d'envoi a été donné il y a quelque temps. Ce regroupement, notons-le,a dans un premier temps, réuni les daïras de Bouhatem, Ferdjioua, Tassadane Haddada et Aïn Beida Ahriche. Des assises similaires concernant le restant des autres daïas ont été programmées à Chelghoum Laïd, Oued Endja et Mila. De l'avis de quelques jeunes chercheurs d'emploi interrogés, «cette démarche a réglé quelques petits problèmes, mais la grande majorité demeure aux prises avec le chômage».