Le phénomène des parkings informels prend des proportions démesurées dans la commune de Réghaïa. Au chef- lieu, les grandes cités sont les plus touchées, à l'instar de la cité Bouzegza, dénommée aussi Segna, ou celle de Mafal. Les autoproclamés gardiens profitent de la passivité des services de sécurité pour imposer leur diktat. «Agissant en groupe, ces jeunes nous forcent la main à chaque fois que nous stationnons devant nos demeures, les plus réfractaires d'entre nous sont confrontés à la loi du gourdin. A ce titre, nous avons maintes fois signalé ce problème à de la municipalité ainsi qu'à la sûreté urbaine, mais en vain !» s'époumone un locataire de la cité Mafal. Force est de constater que l'informel ne se limite pas aux seules grandes artères. Le n°17 de la rue Emir Abdelkader est un exemple éloquent du phénomène rampant où les riverains se retrouvent face à des squatteurs qui prennent de l'ascendant. «Nous subissons les pires difficultés face à une horde de jeunes sans foi qui se sont emparés de notre cité pour nous racketter sous la menace», nous dit un résidant, ajoutant qu'«ils ont même installé des barricades en métal de part et d'autre de la rue pour délimiter les lieux et tout cela sans avoir consulté les autorités compétentes». A noter que les services de police ont été instruits par des dépôts de plainte sans pour autant parvenir à régler le problème, nous a-t-on informé.