- Yémen : L'aide financière saoudienne fait bondir le riyal yéménite Le riyal yéménite a bondi hier, un jour après que l'Arabie Saoudite ait annoncé qu'elle transférait deux milliards de dollars à la Banque centrale du Yémen pour sauver la devise et l'économie de ce pays en guerre. Le Yémen, pays le plus pauvre du Moyen-Orient, est le théâtre depuis près de trois ans d'un violent conflit qui a fait plus de 9200 morts et près de 53 000 blessés. En mars 2015, l'Arabie Saoudite est intervenue à la tête d'une coalition militaire pour appuyer le gouvernement en guerre contre les rebelles houthis, soutenus par l'Iran et qui contrôlent la capitale Sanaa. - USA : Trump «désireux» de parler au procureur spécial, selon son avocat Donald Trump est «désireux» de parler au procureur spécial Robert Mueller, chargé de l'enquête sur une possible collusion entre son équipe de campagne et la Russie, a déclaré l'avocat du président américain. Cet avocat, Ty Cob, a affirmé que M. Trump était «très désireux de s'asseoir et apporter toutes les réponses possibles aux questions que le procureur spécial» pourrait lui poser, selon les extraits d'un entretien à la télévision CBS, diffusé hier. - Syrie : Les déclarations américaines «insatisfaisantes» pour Ankara La Turquie a fait savoir hier qu'elle n'était «pas satisfaite» par les déclarations du Pentagone assurant Ankara que les Etats-Unis ne cherchaient pas à constituer une armée kurde dans le nord de la Syrie. «Sommes-nous entièrement satisfaits par ces (déclarations) ? Non, nous ne sommes pas satisfaits (...). Nous avons besoin de voir des mesures concrètes», a déclaré le chef de la diplomatie turque, Mevlüt Cavusoglu, lors d'un entretien à la chaîne de télévision CNN-Türk. La Turquie critique vivement le projet annoncé dimanche par la coalition internationale antidjihadistes, emmenée par les Etats-Unis, de création d'une force frontalière forte de 30 000 hommes dans le nord de la Syrie, avec notamment des combattants des milices kurdes syriennes YPG, considérées par Ankara comme «terroristes». - Gabon : L'opposant Jean Ping dépose une requête en justice L'opposant gabonais Jean Ping, convoqué comme témoin par la justice et interdit de quitter le territoire pour les besoins de l'enquête, a déposé une requête devant la Cour d'appel de Libreville, jugeant illégal d'avoir été empêché samedi de quitter le Gabon, a-t-on appris hier. «Le premier juge d'instruction a pris une mesure d'interdiction de sortie du territoire national, manifestement illégale, dans la mesure où il sait qu'une telle prérogative ne relève pas de sa compétence», affirme la requête envoyée mercredi à la Cour d'appel de Libreville, dans laquelle la défense de l'opposant demande le dessaisissement du juge en question. Samedi, tandis qu'il devait s'envoler vers la France, M. Ping a été empêché par les forces de sécurité d'entrer dans l'aéroport, en raison d'une interdiction de sortie du territoire demandée par le juge d'instruction «pour les besoins de l'enquête».