Résumé de la 5e partie n H'niya fait descendre le jeune homme de sa voiture dès qu'elle appris qu'il était plombier. Le soir, aux alentours de 20 h, H'niya reçut un appel téléphonique de Karima. - Alors, H'niya, comment ça s'est passé avec ton playboy ? - Je l'ai envoyé au diable ! - C'est vrai ou tu me fais marcher ? Tout ce qu'il y a de plus vrai… Et pourquoi ? Figure-toi que c'est un plombier ! - Quoi ? Lui, un plombier ? - Oui. - C'est lui qui te l'a dit ? - Oui. - Et alors qu'est-ce que ça change ? Il est séduisant et bien éduqué - Non, merci. Tu me vois vivre avec lui vraiment ? Tu imagines un peu ce que diront de moi les voisines, les cousines et toutes les copines quand elles sauront que moi, H'niya, le professeur d'allemand, j'ai épousé un plombier ; quelqu'un qui gagne de l'argent en farfouillant dans les éviers et les ordures ménagères des gens ? - Mais c'est un métier comme un autre. - Un métier comme un autre ? hurla-t-elle, eh bien, épouse-le ! Je te le laisse ! Et elle lui raccrocha au nez. Puis elle rentra dans sa chambre. Elle ferma la porte avec l'intention de s'allonger lorsque le téléphone retentit encore. Elle voulut ressortir de la chambre pour aller répondre mais elle s'immobilisa, en se disant que quelqu'un répondrait. Sa mère avait fini par répondre. Elle, elle tendit l'oreille pour savoir qui avait appelé. Elle entendit alors sa mère s'exclamer : - Ah ! C'est toi Hayet ! Comment vas-tu ? De sa chambre d'où elle entendait tout, H'niya comprit que ce n'était pas son amie qui lui avait retéléphoné, mais sa sœur aînée, Hayat. - Hé ! H'niya ! H'niya ! l'appela sa mère. - Oui, mère ? - Hayat veut te parler. - J'arrive. Elle se saisit du combiné et entendit la voix joviale de sa sœur. - H'niya, je te félicite ! Bravo ! - Tu me félicites ? s'étonna-t-elle, mais pourquoi ? - Tout à l'heure Salem et moi étions à la plage... au Club des Pins. - J'y étais aussi, avec une amie... - Nous vous avons vues... nous avons vu aussi le jeune homme qui t'a abordée... un beau garçon, vraiment... - Mais... attends... attends, tu étais avec ton mari à la plage, vous m'aviez vue et vous n'étiez pas venus me dire bonjour ? - Nous nous apprêtions à le faire lorsque ton beau-frère a changé d'avis. - Pourquoi ? - Il avait remarqué votre manège toi et Tahar... - Tahar ? Tu le connais, ce type ? s'écria-t-elle de toutes ses forces. - C'est Salem qui le connaît... alors, tu as compris que nous n'avions pas envie de vous perturber ! A suivre…
