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En attendant le Brexit : La croissance britannique manque d'élan
Publié dans Le Maghreb le 30 - 10 - 2017

La croissance économique au Royaume-Uni a frémi au troisième trimestre à 0,4%, mais cette bonne surprise ne remet pas en cause le ralentissement de l'activité attendu pour 2017 sur fond de Brexit.
Les chiffres dévoilés par l'Office des statistiques nationales (ONS) constituent une première estimation et ont surpris les économistes qui s'attendaient à ce que la hausse du produit intérieur brut (PIB) par rapport au trimestre précédent se maintienne à 0,3%.
Ils témoignent toutefois toujours d'une activité économique qui ralentit depuis le début de l'année par rapport à 2016, où la croissance avait atteint 1,8% sur l'ensemble de l'année, au point que le pays a été le plus mauvais élève au sein des pays du G7 au premier semestre 2017. La principale contribution à la croissance de juillet à septembre est venue du puissant secteur des services (finance, commerce, etc.), qui représente une large majorité de l'économie britannique. Les économistes sont par ailleurs d'accord pour dire que cette bonne nouvelle ne peut que renforcer la Banque d'Angleterre (BoE) dans sa volonté de resserrer un peu sa politique monétaire.

Budget sous pression
Une possible hausse des taux devient possible, peut-être dès la réunion du comité de politique monétaire de la BoE de la semaine prochaine, afin de contrer la poussée de l'inflation, sans compromettre l'activité économique. De son côté, le gouvernement s'est félicité de ces chiffres de croissance, un mois avant la publication d'un budget pour l'exercice 2018-2019 qui s'annonce délicat à boucler compte tenu des incertitudes économiques et politiques actuelles.
"Nous avons une économie prospère et résistante qui aide un nombre record de personnes ayant un emploi", a souligné le ministre des Finances Philip Hammond. "Ma priorité désormais, notamment pour le prochain budget, est de soutenir la productivité dans le but de proposer des emplois mieux payés et un meilleur niveau de vie à travers le pays", a-t-il ajouté.
Toute bonne nouvelle sur l'économie est bonne à prendre pour le gouvernement qui va devoir composer avec une productivité faible dans les années à venir, au risque de limiter la croissance et de contraindre les finances publiques en plein Brexit. Au sein de l'opposition, le parti travailliste insiste plus volontiers sur la tendance générale d'une croissance moins vive depuis le début d'année. "Le Royaume-Uni ne croît pas aussi vite que beaucoup de nos partenaires commerciaux dans l'UE ou que les Etats-Unis et il devient de plus en plus clair que le gouvernement doit utiliser le budget le mois prochain pour changer de direction", relève le ministre des Finances du cabinet fantôme John McDonnell.

Transition post-Brexit
"Malgré l'amélioration à la marge du jour, la croissance a été relativement terne cette année", confirme Ben Brettell, économiste chez Hargeaves Lansdown. "L'incertitude liée au Brexit est le coupable idéal et cela joue un rôle en décourageant l'investissement des entreprises et en faisant augmenter l'inflation. Cela dit, le problème de fond est connu: la productivité", note-t-il. Les économistes prévoient un coup de frein limité de la croissance cette année, à 1,6% selon une compilation d'estimations établie par le Trésor, avant une année 2018 sans doute plus difficile et cruciale avant que le Brexit ne soit effectif en mars 2019. L'inflation nourrie par la baisse de la livre pèse sur le pouvoir d'achat des ménages, tandis que les difficiles négociations sur le Brexit et le flou sur les futures relations avec l'UE limitent les initiatives des milieux d'affaires. C'est d'ailleurs le constat fait par l'OCDE qui a jugé la semaine dernière que l'économie serait en meilleure forme si le pays revenait sur le Brexit. Pour éviter tout dégât supplémentaire, le patronat a exigé cette semaine du gouvernement qu'un accord sur une période de transition post-Brexit intervienne d'ici à la fin de l'année. Ils ont été entendus par le ministre britannique chargé du Brexit, David Davis, qui a affirmé mercredi vouloir parvenir d'ici à décembre à un accord de principe sur le sujet et conclure un nouvel accord commercial avec l'UE en un an.

Accord sur la période de transition
Le ministre britannique chargé du Brexit David Davis a affirmé vouloir parvenir d'ici à décembre à un accord de principe sur une période de transition et conclure un nouvel accord commercial avec l'UE en un an.
Il a soutenu que les négociations engagées entre Londres et Bruxelles pourraient n'aboutir qu'en mars 2019 et que la ratification de l'accord par les Parlements britannique et européens n'aurait alors lieu qu'après la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.
"Ce que nous essayons de faire, c'est de parvenir rapidement, d'ici à décembre environ, à un accord sur la forme que prendra la période de transition", a affirmé David Davis au cours d'une audition devant des parlementaires, répondant ainsi à une attente du patronat britannique. "Mais nous voulons conclure l'ensemble des négociations d'ici à la fin mars 2019", a-t-il ajouté.
Pressés par les députés, le ministre a néanmoins reconnu que les contours de la période de transition ne seraient probablement pas finalisés avant "le premier trimestre" 2018 et pourraient faire l'objet de modifications jusqu'à la fin des négociations du Brexit entre Londres et Bruxelles. Pendant cette transition, "l'idée c'est que ce soit la même chose" qu'avant la sortie de l'UE, a dit David Davis, avec maintien de la circulation des citoyens européens, des règles de régulation financière et des accords douaniers, notamment pour permettre aux entreprises et aux administrations de s'adapter.
La juridiction de la Cour de Justice de l'Union européenne, quant à elle, serait "initialement" reconnue. "A la fin de cette période, nous souhaiterions être soumis à d'autres arrangements", a-t-il précisé. Le ministre s'est par ailleurs montré optimiste sur la possibilité de préparer, d'ici à mars 2019 et malgré le retard pris dans les négociations avec Bruxelles, un nouvel accord commercial avec l'UE pour régir les échanges après le Brexit. "Il n'y a pas de raisons que nous ne puissions pas le faire dans le temps imparti", a-t-il estimé. "Nous partons de dispositions règlementaires identiques". Le négociateur en chef du Brexit pour l'Union européenne, Michel Barnier, souhaitait initialement finaliser cet accord "vers octobre 2018". Mais ces tractations n'ont pas encore commencé, faute de "progrès suffisants" sur les trois dossiers prioritaires, le droit des citoyens expatriés, l'Irlande et sa frontière, et le règlement financier. Le feu vert pourrait être donné au prochain sommet européen, qui se déroulera à Bruxelles en décembre.


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