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Faire entrer de plain-pied l'Algérie dans le XXIème siècle économique
Publié dans Le Maghreb le 21 - 11 - 2017

Plus que jamais, l'entreprise algérienne est appelée à un comportement de firme et d'émerger en tant qu'agent économique dans les nouvelles pratiques de la planification. Un comportement de firme sur la base de critères de gestion de la théorie économique dominante, c'est-à-dire se soumettre au " calcul " d'une rationalité économique mais surtout sociale. Une " boîte à outils " dans laquelle on peut puiser au gré des obstacles, contraintes ou retards rencontrés sur le chemin de l'efficacité économique. On sait pourtant qu'un corpus théorique quel qu'il soit n'est pas neutre. On sait de même que la manière dont fonctionne l'entreprise publique ou privée n'est pas neutre et ne peut pas être neutre. Le mode de fonctionnement de l'entreprise développe des relations de classes qui doivent être constamment identifiées et rapportées au projet de société recherché. L'attention, la priorité qui sont accordées par le gouvernement au secteur public et privé s'inscrivent précisément dans cette préoccupation puisqu'elle se fixe comme objectif de conforter des pistes concrètes d'ajustement du fonctionnement de l'économie nationale aux nouvelles données de l'économie mondiale, aux nouveaux objectifs macro-économiques et enfin la maîtrise de la crise du baril de pétrole déjà très influente sur le développement du pays. Objectif tout à fait raisonnable qui constitue une forme d'appropriation des sillons du renforcement de la productivité et de la diversification des activités économiques établies sur l'éthique et l'objectif de satisfaction des besoins sociaux en général. Naturellement, l'économie d'aujourd'hui n'est pas celle imaginée dans les années 80! Cependant, il faut reconnaître que ce qui limite l'expérience sociale réside dans l'opposition stérile du débat idéologique et de ses conséquences économiques entre secteur public et secteur privé, opposition qui a contraint ce dernier à adopter un comportement souvent négatif tant sur le plan économique (consommation de luxe par exemple) que social, (stratégie défensive). Sur cette problématique, le gouvernement a adopté une politique industrielle avec pour objectif, la résorption des équilibres internes et externes et quel que soit le statut juridique du secteur économique qui réalise cet objectif. L'important est de rechercher l'optimum dans l'utilisation des ressources managériales étant donné leurs insuffisances dans l'économie nationale. Dans cet esprit de renouveau économique, la rationalité doit exister partout et que ce n'est pas là que réside le problème ; le débat doit porter maintenant sur le rôle du secteur public et du secteur privé. Autrement dit une connexion à travers un partenariat et une complémentarité dans les interventions efficaces dans l'économie de marché garantissant la rationalité économique et la décentralisation qui s'interprétera au fur et à mesure par une nouvelle interprétation. Celle-ci pose les problèmes de la répartition du revenu national et de la politique sociale, faire coexister le secteur privé avec le secteur public en tant que moteur de croissance. Le problème actuel est d'essayer de corriger les " faux " pas de l'économie nationale, du modèle de croissance et des indicateurs macro-économiques. Tout en encourageant les initiatives et les aspects positifs compte tenu du contexte mondial actuel. Aussi est-il question d'opérer des changements rapides et radicaux dans la finalité de mieux développer des forces productives plus élevées et un environnement plus favorable pourvu d'un corpus théorique de référence signifiant une sorte d'économie politique de renouveau ou de redressement avec ses cases, son système conceptuel propre. Peut-être à trouver dans le nouveau modèle de croissance en vigueur et qui vise une rationalité économique qui ambitionne la consolidation et le développement du projet social. " La situation économique est en constante maîtrise, amélioration. Depuis des années, l'endettement est totalement jugulé. Les réserves de change prudemment rationalisées, la croissance en hausse, les investissements aussi. A présent, il s'agit de consolider ces acquis et œuvrer à diversifier l'activité économique qui reste encore largement tributaire des hydrocarbures.
C'est pour cela que le gouvernement a été appelé par le chef de l'Etat , à s'engager dans de nouvelles réformes du système économique, afin de mettre à niveau les entreprises et les banques, attirer les investissements directs étrangers, promouvoir l'investissement privé national et ouvrir ainsi, de vastes perspectives à l'économie de marché. C'est le meilleur moyen de faire entrer de plain-pied l'Algérie dans le XXIème siècle économique.
C'est là que réside l'originalité du redressement visé tendant au calcul économique juste et à la paix sociale. La recherche de l'efficacité économique en priorité va bien entendu remettre en question la démarche qui a prévalu jusqu'ici. Le problème se complique d'autant plus qu'on cherche aussi à développer la démocratie économique dont le contenu ne peut être que cette possibilité offerte aux opérateurs et investisseurs d'accéder aux décisions mais aussi et surtout aux travailleurs de bénéficier des fruits de leurs efforts. Donc le moment est propice pour tout le monde d'exploiter l'économie du pays qui recèle d'énormes potentialités qu'il s'agit de mettre en valeur et de développer. Ces potentialités couvrent tous les domaines, y compris celui des ressources humaines. Leur valorisation à travers l'investissement direct permettra notamment de diversifier l'activité économique et de promouvoir l'emploi. C'est là, en tout cas, l'un des objectifs essentiels des réformes engagées ; A ce sujet, il s'agit de prendre de plus en plus conscience de la nécessité de sortir l'économie nationale de sa dépendance accrue des hydrocarbures, de promouvoir l'entreprise algérienne ainsi que le partenariat le plus large possible avec les investisseurs étrangers.
Aucun effort n'est suffisant, et pour répondre aux besoins immenses générés par la crise économique mondiale, la baisse des revenus pétroliers du pays et pour vibrer avec le génie du peuple, il est plus que jamais indispensable que les efforts déployés à ce jour, en matière de réformes, doivent être intensifiés. Ils doivent l'être aussi, parce que les obstacles au changement sont énormes. Ils découlent d'une attitude naturelle qui caractérise toutes les sociétés humaines. A cet égard, il faut faire preuve de patience, expliquer, convaincre de l'intérêt qu'il y a pour l'Algérie de s'adapter aux changements du monde, sans pour autant répudier le sens de la solidarité sociale qui plonge de profondes racines dans l'histoire nationale. La plateforme du redressement économique initiée par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika et reprise dans le plan d'action du gouvernement, a été une bouffée d'oxygène pour le développement national tant elle se traduit par des objectifs. Ces derniers ne peuvent effectivement être atteints que si tous les opérateurs, les intervenants, les partenaires sociaux et économiques et la société en général, à tous les niveaux, accomplissent leur part de travail, de contribution et assument leur part de responsabilité. Encore faut-il que l'on vienne à bout de tous les dysfonctionnements qui affectent les différents secteurs économiques et administratifs.


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