Le développement économique actuel de l'Algérie a été dicté en grande partie par la structure économique mondiale et il continue de se réaliser en mettant l'accent sur le processus de production pour répondre aux besoins du pays. Il est obligatoirement orienté vers l'exportation, parce qu'elle fournit les indispensables devises en alternatives à celles tirées de l'exportation des hydrocarbures ; L'objectif principal est d'atteindre à l'horizon 2019 un taux de croissance annuel de 7%. D'ailleurs, c'est là l'un des objectifs du programme présidentiel pour la période 2015-2019 à charge pour le gouvernement de mobiliser les moyens nécessaires, la réduction du chômage et l'amélioration des conditions de vie des citoyens qui logiquement passe par le développement des infrastructures socio-économiques et surtout la poursuite du programme spécifique en faveur des wilayas du Sud, des wilayas frontalières et des Hauts-Plateaux, la modernisation des activités financières de l'administration et la focalisation sur le contrôle de l'utilisation des ressources publiques. Trop dépendante d'une seule nomenclature, celle des hydrocarbures et au regard des relations commerciales mondiales de plus en plus déformées, se trouve dans l'obligation de modifier ses structures de production, son industrie, c'est-à-dire tout son mode de gouvernance économique de façon à répondre régulièrement à ses besoins. Un mouvement économique qui doit se dessiner vers une profonde diversification de l'économie qui peut fournir un marché assez large pour donner naissance à une autosuffisance viable dans tous les secteurs. Ce mouvement est susceptible également de rattraper certains retards de développement et en même temps à restructurer à la base le développement économique et social à partir du potentiel agricole et industriel du pays, c'est-à-dire l'ensemble des richesses nationales à mettre en surface. A l'heure où l'Algérie est sans contexte sur la voie de l'émergence et où la classe moyenne reste un vecteur puissant de croissance, le gouvernement a jeté son dévolu sur l'exploitation rationnelle des richesses nationales à travers une bataille qui permettra sans nul doute de réaliser le développement le plus rapide possible, tout en assurant une distribution équitable de ses fruits ? Tel est le défi à relever ensemble. Et la collectivité nationale doit accomplir cela en luttant contre les pressions terribles de la mondialisation et du monde industrialisé. Ce qui décidera de la réussite ou de l'échec de cette bataille, c'est la vitesse avec laquelle le gouvernement parviendra à introduire des réformes et des changements essentiels pour le redressement économique, c'est aussi la mesure dans laquelle il saura utiliser efficacement les ressources financières disponibles, investir à temps et de façon appropriée dans le potentiel physique et intellectuel de la majorité de la société algérienne et faire participer celle-ci au maximum à la planification et l'exécution des étapes de développement au sein d'un modèle économique et social qui en appelle à l'idéalisme et à l'imagination d'une population jeune . C'est ici un instrument pour créer la structure physique et sociale, y compris les investissements et le partenariat mais aussi le développement d'une technologie adaptée à la réalité de l'économie algérienne. Ainsi, le récent engagement du gouvernement des procédures financières à la réalisation de 41 nouvelles zones industrielles totalisant plus de 8 000 hectares à travers 34 wilayas du sud et du nord du pays ainsi que 7 autres zones industrielles en cours de réalisation sous la direction de l'ANIREF. Le tout offre près de 10 000 hectares de foncier industriel aménagé qui seront mis à la disposition des investisseurs à travers l'ensemble du territoire national. A travers la réalisation de ces zones à travers des investissements opportuns dans les régions de l'intérieur du pays, l'investissement dans l'agriculture, le tourisme, etc., le but recherché est l'édification de la base économique du pays et d'absorber la main-d'œuvre, mais encore de fournir à une population qui s'accroît les produits et les besoins dont elle a besoin. C'est dans cette perspective qu'est en train de se constituer une nouvelle plateforme visant un plus grand nombre d'investissements et de partenariat économique, mais aussi un dialogue pour s'y faire entre le gouvernement et le secteur public et privé, et ce, afin de mobiliser l'ensemble des acteurs pour une meilleure croissance, une meilleure intégration économique.