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Politique de redressement économique : Prospérité et sécurité de l'économie nationale
Publié dans Le Maghreb le 09 - 08 - 2018

Les difficultés financières de développement qui ont commencé réellement à se faire sentir dès 2015, avec la baisse importante des recettes d'exportation due à la chute des prix du pétrole brut, forcent l'Algérie aujourd'hui à faire dans la nécessité absolue d'acquérir les moyens de son propre développement à travers la création de " productivité " capable d'engendrer des revenus et d'accumuler de nouvelles ressources financières élevées.
C'est là un objectif primordial et prioritaire à satisfaire dans la politique de redressement économique prônée par le gouvernement. En effet, au regard des bouleversements continus de l'économie mondiale, l'Algérie ne peut compter que sur elle-même, sur sa propre richesse et ce, pour assurer son indépendance économique, financière et sa décision politique et de fait pour consolider au fur et à mesure son émancipation économique. Il serait tout à fait judicieux , dans ces conditions que, le développement soit désormais conçu comme un ensemble d'action touchant à tous les aspects de la vie politique , économique, sociale et culturelle et ayant entre elles, des liens qui les intègrent les unes aux autres et en font les composantes d'un seul et même mouvement de renaissance. Une renaissance qui se fixe déjà comme lignes d'action essentielles d'accélérer la promotion du citoyen aux conditions d'une existence conforme aux normes de la justice sociale, aux normes de la vie moderne et de donner au pays, une base économique libérée des contraintes de la mondialisation.

Une longue décennie de chaos
Le redressement en question correspond dans la réalité, au retard accumulé, dans tous les domaines, par la société algérienne qui a subi une longue décennie de chaos économique, social et d'anarchie politique et pour qui le redressement-développement détermine aujourd'hui, les progrès à accomplir afin d'atteindre le niveau de vie capable de garantir la satisfaction des besoins de la population en général. Donc un développement qui se veut d'emblée comme un ensemble du processus par lequel le renouveau national se propose d'accomplir ses objectifs économiques, sociaux et culturels. Mais faudra-t-il encore qu'émerge la vertu de l'effort, le renouveau national est en train de consolider la valeur la plus sûre et la plus durable qui garantit la prospérité et la sécurité de l'économie nationale : le travail. Le travail est considéré non seulement comme un droit et un devoir, mais aussi comme une qualité morale qui participe à la personnalité et à la dignité de l'homme. Aussi ce sont les richesses, l'accumulation et la puissance que procure le travail qui donnent à la l'émancipation, à la fois sa meilleure justification et la base de sa solidarité.

Le poids excessif de la dette extérieure
Dans cet esprit de renouveau, il s'agira tout d'abord d'assurer l'indépendance financière de l'Etat pour consolider définitivement l'émancipation libre de l'économie nationale. Depuis le début de l'année 2005, l'indépendance financière de l'Etat a été le gage de la sécurité de l'emploi et de la continuité du développement économique et social. C'est par l'indépendance financière de l'Etat, c'est-à-dire quand le pays sera en mesure de financer son développement à partir de ses propres ressources que l'émancipation économique sera définitivement assurée et consolidée. Il y a lieu de rappeler que du fait de sa grande dépendance vis-à-vis des hydrocarbures, l'économie nationale a subi de plein fouet l'effondrement du marché pétrolier dès 1986. La crise de liquidité l'a amenée à recourir massivement à l'emprunt extérieur, pour importer les biens de consommation de base, contribuant ainsi à déstructurer durablement les équilibres fondamentaux. Le poids excessif de l'endettement extérieur a non seulement compromis la croissance, celle-ci a été négative sur presque toute la période 1 986-1994 , mais a aussi, considérablement limité la liberté de choix de l'Algérie, ce qui a conduit , à partir de 1994, au rééchelonnement de la dette extérieure et à son corollaire , la mise en œuvre d'un programme d'ajustement structurel, dont les stigmates sont encore sensibles , notamment, en ce qui concerne la réduction drastique dans les dépenses sociales et les pertes d'emplois. Face à de mauvaises conditions à la fois financières et économiques, le Président Abdelaziz Bouteflika a prévu dans son programme à partir de 2000 tout d'abord la restauration de la stabilité macro-économique.

Deux choix stratégiques
Deux choix ont été mis en valeur. Le premier choix a été de maîtriser l'endettement extérieur pour éloigner le risque de retomber dans la situation vulnérable que le pays venait de vivre. Cela a impliqué d'abord, de limiter au maximum le recours à l'endettement extérieur et de financer toutes les dépenses sur les propres ressources du pays et ensuite à réduire le poids de la dette, en procédant, autant que faire se peut, à son remboursement anticipé. Le deuxième choix stratégique a consisté à consacrer l'essentiel des ressources supplémentaires, procurées par la conjoncture pétrolière favorable, au financement des projets d'équipement public et au renforcement de la croissance, en attendant qu'elle soit générée par l'investissement productif, public et privé
C'était-là l'objectif de la décision volontariste du Président Abdelaziz Bouteflika de décider le remboursement par anticipation de la dette extérieure rééchelonnée de l'Algérie. Une décision perçue comme un indice fort pour l'avenir de l'Algérie en tant que nation créditrice et de faire son entrée dans le marché financier international, ce qui a permis au pays de mettre en place des systèmes financiers et bancaires domestiques solides et améliorer le crédit de l'Etat .Mais, il faut se rendre à l'évidence. Pour des raisons très complexes comme souvent souligné par le Président Abdelaziz Bouteflika que : " La crise économique et financière n'est guère l'apanage d'un pays particulier, notamment dans l'économie mondiale globalisée. C'est la réponse à cette crise qui varie d'un pays à l'autre, selon le degré de mobilisation et de consensus interne mis en place. Pour le président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika l'Algérie est confrontée aujourd'hui aux aléas sévères de la chute des prix des hydrocarbures, une source qui pèse encore fortement sur notre économie et notre développement comme cela est le cas d'ailleurs dans d'autres pays producteurs de cette matière première ". Il a expliqué, à cet effet, que cette crise " n'est pas la conséquence de faille dans notre démarche interne ". Bien au contraire, il a souligné : " ce sont les décisions nationales prudentes prises il y a quelques années, notamment un important remboursement anticipé de la dette extérieure, dont la dette militaire. Ce qui a permis à l'Algérie d'accomplir un bond qualitatif dans la mise à niveau des capacités et des équipements de l'Armée nationale populaire, la digne héritière de l'Armée de libération nationale ".


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