Plus que jamais c'est un domaine où le programme présidentiel s'est attaché tout particulièrement à jeter des bases sérieuses pour l'exercice économique et social. Plus que tout autre, en effet, ce domaine constitue un cadre propice à une riche prise de conscience rapide de tout un chacun et de tout le monde surtout que le pays a opté depuis des années pour l'économie de marché. Rejetant les arguments selon lesquels cela risquait de conduire, pour les uns, à une déviation vers l'économisme pur et pour les autres à une baisse de la production et de la productivité, cette politique a résolument choisi de préparer les conditions nécessaires pour une véritable relance économique afin de procéder aux transformations permettant de gérer l'économie selon des méthodes nouvelles et répondant aux aspirations légitimes de la société algérienne à un bien-être continu impliquant des choix pertinents, consensuels et un nouveau pacte social. Cependant, la dégradation continue de l'environnement sécuritaire régional et la mondialisation-globalisation de l'économie interpellent les Algériens, urgemment, à un changement de mentalité et de comportement aux fins d'exploitation rationnelle, durable et responsable des ressources du pays. Les acquis de la réconciliation nationale, les efforts socio-économiques consentis par le programme présidentiel et les résultats enregistrés des réformes y afférentes ne doivent pas être hypothéqués par des comportements inadaptés aux enjeux et défis du moment. Le bilan de deux décennies et plus dans le développement durable, la paix et la sécurité retrouvées, la place prépondérante qu'occupe l'Algérie dans le concert des Nations avec une voix écoutée, l'espoir créé à l'échelle locale auprès des collectivités territoriales et autres acteurs locaux de développement dans le cadre de la décentralisation, sont autant d'atouts à préserver, voire capitaliser au regard du contexte actuel de sortie de la dépendance des hydrocarbures. Cette stratégie de développement socio-économique est aujourd'hui mise en œuvre pour la prise en compte de la durabilité dans les plans stratégiques et projets de développement. Elle se veut une interpellation de tous, sur les préoccupations qui sont soulevées par la population et que partage largement le programme politique en vigueur. D'où les directives du chef de l'Etat au gouvernement à s'approprier en continu cette politique pour développer la sphère économique et sociale en cohérence avec l'esprit de la Constitution à savoir : la durabilité du bien-être. C'est l'une des stratégies pour garantir aux générations actuelles et futures ce qui leur est emprunté mais aussi, l'une des meilleures pour assurer au pays des avancées significatives sur le vaste chantier des réformes initiées par le Président Abdelaziz Bouteflika visant le développement durable. Ce développement durable est désormais assorti d'un important modèle de croissance économique qui est opérationnel dans tous les secteurs de développement ayant pour principe d'action de relever non seulement les défis liés aux perturbations et conséquences désastreuses de la crise du baril de pétrole qui sévit depuis 2014 ; C'est sur ces nouvelles voies, ouvertes par le nouveau modèle de croissance que s'engage le gouvernement pour le bien-être continu du peuple et pour une économie efficace et environnementale viable et une équité sociale pour tous les citoyens algériens.
