Un projet a été retenu pour le réaménagement du parc de loisirs et d'attractions, dans la périphérie ouest de la ville d'Ouargla, après avoir été laissé à l'abandon pendant de nombreuses années, a-t-on appris jeudi du directeur du Tourisme et de l'Artisanat (DTA) de la wilaya. Ce projet, dont l'étude technique visant à identifier les "points noirs" à éradiquer et les interventions à entreprendre concernant la modernisation et la rénovation de cette structure est en cours de concrétisation, en prévision du démarrage des travaux au second semestre de 2019, a été confié à la Société d'Investissement hôtelier (SIH), en vertu d'un contrat de "gré à gré", a affirmé à l'APS Abdallah Belaïd. Inscrit dans le cadre d'un programme de développement pour conforter l'offre d'accueil touristique, ce projet qui englobe aussi une autre opération relative à la réalisation de deux hôtels, contribuera à atténuer le déficit en matière d'espaces de détente dans la wilaya, a précisé M. Belaïd. Il traduit les efforts menés pour booster le tourisme, considéré comme un levier économique stratégique créateur de richesse et d'emplois, à travers l'exploitation efficiente des potentialités touristiques que recèle le territoire de cette wilaya du Sud-est du pays, a-t-il ajouté. Couvrant une superficie de plus de 140 hectares, près de la route nationale RN-49 menant vers la wilaya de Ghardaïa, le parc en question, composé notamment d'espaces verts, de lacs artificiels et de locaux commerciaux (kiosques, restaurants, cafétérias et autres), a ouvert ses portes au public depuis prés de dix ans, avant d'être abandonné par ses locataires privés, selon le même responsable. Il dispose aussi d'un parc aquatique et d'un autre zoologique, indique le même responsable, précisant que ces deux installations sont désormais opérationnelles, en dépit de différentes difficultés constatées au niveau de cet espace qui continue de subir de sérieuses dégradations causées par les aléas climatiques et les actes de vandalismes. De nombreux citoyens, en particulier des parents, approchés par l'APS, se plaignent de la "situation désastreuse" de cette structure qui "tombe peu à peu en ruine" et devenue au fil des années, un " "lieu de délinquance.
