Les fonds doivent renforcer la résilience et la compétitivité de l'agriculture burkinabè. C'est le deuxième projet d'envergure financé par la Banque mondiale au Burkina Faso.L'accord, signé le 24 septembre par Lassané Kaboré, le ministre burkinabè de l'Économie, des finances et du développement, et Soukeyna Kane, la directrice des opérations de la Banque mondiale (BM), prévoit de financer le Projet de résilience et de compétitivité agricole (PReCA) à hauteur de 200 millions de dollars (183 000 000 euros). C'est une bouffée d'oxygène pour le secteur de l'agriculture, qui pèse autour de 35 à 40 % dans le Produit intérieur brut (PIB), et en emploie environ 80 % des actifs ruraux. L'objectif est triple, pour la directrice des opérations de la Banque mondiale au Burkina Faso : il s'agit de peser à la fois sur " le déficit en infrastructures, sur les services publics de l'agriculture et sur le financement du secteur ". Et ainsi transformer les structures même de l'agriculture burkinabè.
Les petits producteurs et PME principaux bénéficiaires Le Projet de résilience et de compétitivité agricole (PReCA) dans son ensemble représente quant à lui un coût global d'environ 262 millions de dollars, dont 15,4 sont apportés par l'État burkinabè lui-même - près de 30 millions par les bénéficiaires eux-mêmes, et 17 autres millions par diverses autres organisations internationales. Ce projet s'étale sur six ans, et s'achèvera le 30 novembre 2025. Les bénéficiaires annoncés du PReCA sont les petits producteurs et les petites et moyennes entreprises agroalimentaires dans les filières riz, oignon, tomate, arboriculture fruitière, maïs et karité des régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, des Hauts-Bassins et du Nord (dans l'ouest du pays).