La Fondation Sylvia Bongo Ondimba (FSBO), dans un communiqué reçu à APA, annonce avoir lancé un concours de court-métrage dénommé " Coup 2 cœur " en faveur de la lutte contre les violences faites aux femmes. Le but de ce concours est de " faire tomber le masque sur les violences dont de nombreuses femmes sont encore victimes ", explique le communiqué, ajoutant que le procédé consiste à " raconter l'histoire de ces filles et de ces femmes dans un court-métrage d'une durée maximale de 5 minutes ". Le concours " Coup 2 cœur ", ouvert aux amateurs et aux professionnels de cinéma, distinguera trois lauréats qui, par leur esprit créatif, auront su mettre en lumière ce mal qui mine la société. Trois distinctions seront décernées aux lauréats : le prix du jury, doté d'une enveloppe de 5 millions de FCFA, le prix " Coup 2 cœur ", d'une valeur de 3 millions de FCFA et le prix du public, d'un montant de 2 millions de FCFA. Le jury pourra, par ailleurs, attribuer, de manière discrétionnaire, aux lauréats du " prix du jury " et du " prix Coup de Cœur " un financement allant jusqu'à 20 000 000 FCFA pour la production de vidéos en partenariat avec la Fondation (courts-métrages ou série) portant sur la sensibilisation sur les violences faites aux femmes, indique le communiqué. Les différents prix seront remis le lundi 25 novembre 2019 à l'occasion de la Journée Internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. L'ONG cite, notamment, le Pacte relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (Article 12), la Charte africaine des droits de l'Homme et des peuples (Article 16) et consacré par la Constitution en son article 26 qui stipule que : "Le droit à la santé est reconnu. L'Etat œuvre à la promouvoir". "La CNDH, en sa qualité d'institution nationale chargée de la promotion, de la protection, et de la défense des droits humains interpelle les différentes parties concernées sur les conséquences dramatiques de cette crise sur la vie et la santé des populations ", note le texte parvenu à APA lundi soir. De ce fait, l'organisation invite les différentes parties à "renouer le dialogue pour trouver des points d'accord réalistes en vue d'une sortie rapide de crise permettant de mettre fin aux souffrances des populations". Elle dit suivre "attentivement l'évolution de cette situation et a entrepris des démarches auprès des principaux acteurs en vue de jouer pleinement sa partition". Depuis plus de quatre mois, les agents de santé du Burkina Faso, à l'appel de leurs syndicats dont le Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), observent un mouvement d'humeur qui se caractérise par le refus de livrer certaines prestations dans des centres de santé publics. Par ce mouvement, ces agents manifestent ainsi, leur mécontentement invitant du même coup, le gouvernement à respecter les engagements signés et qui devraient permettre de meilleures conditions de vie et de travail pour les agents de santé.