Si ce n'est un répit, un recul en arrière que l'on cherche mais la sérénité de l'Algérie qui est la stabilité, la paix, la sécurité et le développement économique et social, si l'on croit que les problèmes comme les faits de société, sont têtus et qu'il faut les résoudre dans un effort collectif et non les escamoter, que faire ? D'abord une classe politique saine, une société civile à cheval sur ses problèmes, un choix stratégique pour atteindre la démocratie au sens propre du terme, la recherche de l'intérêt national, c'est-à-dire atteindre ses objectifs et interdire à la dérive de la crise actuelle de réaliser les siens. Et ainsi, la vie politique se nourrit qu'elle suscite depuis le début de la crise. La question qu'il convient de se poser est la suivante : à qui le rejet de l'élection présidentielle du 12 décembre prochain profite ? Certainement pas à la majorité silencieuse dont l'objectif est de sortir le pays de cet engrenage politique mais certainement aux ennemis de la Patrie qui fournissent le prétexte à provoquer une anarchie féroce dans le pays, de manœuvrer pour salir l'image de l'Algérie, la sympathie de l'opinion internationale envers le peuple algérien dans son mouvement pacifique de changement. C'est à partir de cette " piraterie " perpétrée contre la stratégie de sortie de crise que découle le danger, parce que toute agitation est le résultat du mal qui lui a donné naissance C'est une imposture de faire croire que tout le peuple algérien est contre l'organisation de l'élection présidentielle. Il y a une tromperie. Comme tout le monde le sait ou devrait le savoir, depuis le début de la crise, la manipulation, la désinformation sont quelque chose d'endémique .Exactement depuis que l'ANP s'est alignée aux côtés du peuple afin de supporter ses propres intérêts et ceux du pays. En réalité on assiste à un affrontement qui ne sert en rien l'avenir du pays et de la nation. Un affrontement qui ne peut durer trop longtemps encore jusqu'à la naissance d'une forte majorité populaire qui accompagnerait le processus électoral à son terme, à ses objectifs politiques, démocratiques, économiques et sociaux Ou bien se termine par l'acceptation des opposants à la sortie de crise contenue dans la stratégie adoptée consensuellement et qui tire sa légitimité du dialogue national. Le peuple algérien dont les intérêts ne furent jamais pris en considération pendant un quart de siècle s'est identifié à cet agenda de sortie de crise, avec son histoire, une histoire pour laquelle on le désigne pour être mature. Personne ne peut nier que les choses sont différentes aujourd'hui. Personne ne peut nier que les citoyens qui voient l'unité nationale menacée sont prêts à la défendre.