Par: Ammar Zitouni Connu pour son intégrité, sa rigueur intellectuelle et pour la maîtrise de son sujet, le candidat à la présidentielle du 12 décembre prochain, Belaïd Abdelaziz n'est pas n'importe qui dans le paysage politique algérien et n'a rien d'un débutant en la matière au vu du staff impeccable des membres dont s'est ingénieusement entouré ce candidat, caractérisés entre autres par l'excellence du niveau intellectuel, la jeunesse d'où un passé vierge de tous reproches, le dynamisme et l'envie de réussir et de servir et qui subjugué une forte partie de l'auditoire. Son objectif est de concrétiser les revendications du " Hirak ", afin de relancer le projet des Algériens, et repartir notamment sur de bonnes bases, forte et solide. La reconstruction d'un pays " débarrassé de la corruption " et des héritages du passé demeure un objectif primordial pour ce jeune candidat. Depuis qu'il a entamé sa campagne électorale, ce Toubib de formation compte bâtir un pays de droit, de la justice et surtout démocrate qui doit rassembler tous les Algériens sous les mêmes couleurs de la patrie. Une économie performante et concurrentielle, est désormais l'autre défie que Abdelaziz Belaïd veut relever tant que l'Algérie possède tous les potentiels pour retrouver sa place sur la scène continentale et internationale… Depuis Tébessa, et devant ses partisans, le candidat à l'élection présidentielle Abdelaziz Belaïd a tiré, hier, à boulets rouges sur " la bande " comme il l'a qualifiée, lors d'un meeting populaire organisé dans cette wilaya frontalière avec la Tunisie, d'après le chef de file du Front " El Moustakbel ", " la bande doit être jugée dans les tribunaux internationaux et pas seulement en Algérie ". " Ils ont tué le peuple, ils ont poussé nos enfants au suicide " a-t-il, d'ailleurs, martelé. Belaïd n'a pas hésité à accuser ce qu'il a qualifié de " parties influentes du sérail " d'obstruer les élections. Profitant de son passage, hier, à Tébessa, le candidat en course au palais d'" El Mouradia " a évoqué la situation des villes frontalières. " Ce qu'on qualifie de trafic est une réalité un commerce à part entière " assure-t-il. Considérant qu'il normal, partout dans le monde, que des villes frontalières commercent avec les villes voisines. " Malheureusement, on étouffé les gens. On a fermé les portes " regrette-t-il. Dès lors son parti avait pour slogan " L'édification d'un Etat de droit, en privilégiant les jeunes et les femmes ". Ce médecin de formation (titulaire d'un doctorat de médecine et d'une licence en droit) a été candidat à la présidentielle de 2014 et a obtenu 3 % des suffrages exprimés. Le contexte actuel est bien différent de celui de 2O14. Dans son discours de campagne, Belaïd Abdelaziz déployant son expérience politique, ses connaissances des rouages de l'Etat et autres clivages, traite bien ses sujets à travers des formes d'adresse présentes dans sa profession de foi de candidat sûr de son programme qui d'après lui est loin d'être anodin ou passe-partout, il porte l'empreinte de l'éthos des caractères communs à la société algérienne, de l'image qu'il se fait d'une Algérie nouvelle et de la relation instituée avec les " interpellés ", les citoyens . Un discours de campagne dans lequel on retrouve un rituel socio-discursif typiquement propre à ce candidat qui est en train d'exposer et de communiquer son programme politique dans une adresse concise aux propos solennels, d'engagement profond. Un nouveau genre d'interpellation puisqu'il appelle le peuple algérien à construire de lui-même son avenir. En effet, les traits langagiers de Belaïd constituent une amorce axiologique, un élan persuasif autour, à partir, desquels le candidat mettant en exergue toute son expérience politique, s'est construit des stratégies discursives pour concourir avec les autres candidats. Lui qui n'a jamais occupé de fonction sensible au niveau de l'Etat ou de ses institutions. Un atout pour lui de discourir sans gène avec charisme à susciter l'attention de l'opinion publique. Le pragmatisme d'un indice de réussite de sa campagne électorale. Une campagne électorale à travers laquelle, Belaïd Abdelaziz utilise sa propre " recette politique ", son propre style de communication. Il se présente en candidat " moderne " qui a une trajectoire de vie politique robuste qui permet aux citoyens de s'identifier à lui car il cherche à faire naître une aspiration dans la société. A travers un langage de vérité articulé sur des arguments jugés réalistes et des propositions fortes repoussant les " rabat-joie ". L'honnêteté a été l'une de ses qualités essentielles en partant du courage de dire la vérité au peuple et s'interdisant de faire des promesses intenables à répétition, en sachant pleinement qu'elles sont irréalistes. Sa compétence, c'est son autre qualité essentielle, le candidat a montré qu'il mesure les conséquences de ses promesses ou propositions et qu'il sera capable de les mettre en œuvre. D'où son propre style au talent oratoire, au sens positif. Le président du Front El-Moustakbal profite de cette occasion électorale pour se montrer honnête-ambitieux -courageux et visionnaire sans recourir à la langue de bois ni de stratégies électoralistes trop flagrantes. Le programme politique qu'il propose a un sens qui n'est pas un prétexte ayant pour seule fin la séduction de l'électorat mais sa crédibilité. En effet, au-delà des considérations strictement politiques, au-delà du programme, la personnalité de Belaïd Abdelaziz et sa façon de conduire sa campagne électorale pèsent lourd. Il a montré qu'il a la niaque, qu'il est prêt à se battre de toutes ses forces pour la fonction de président de la République et qu'il veut se sacrifier pour l'Algérie. Tous les observateurs de la vie politique s'accordent d'abord à souligner que, Belaïd Abdelaziz n'a pas improvisé sa candidature à la présidence de la République et à afficher une expérience politique de très haut niveau et une longue phase d'apprentissage au sein du FLN, de l'UNJA et du parlement qui lui est aujourd'hui indispensable de faire partie de la course aux côtés des autres candidats.
