Le mois du ramadan, le neuvième de l'année lunaire, est aux yeux des musulmans le plus saint, celui où, lors de la « nuit du destin », le Coran fut révélé au prophète Mohamed. Le mois du ramadan, le neuvième de l'année lunaire, est aux yeux des musulmans le plus saint, celui où, lors de la « nuit du destin », le Coran fut révélé au prophète Mohamed. Mois de l'abstinence pendant le jour, il est aussi la nuit, dès la fin du jeûne, celui des grandes retrouvailles familiales et sociales. Le Ramadan équivaut à une sorte de défi ou, pour mieux dire, fournit une occasion idéale pour découvrir le vrai sens du changement des habitudes de vie, l'alimentation allant jusqu'à chambouler le calendrier de travail. Certains ont revu leur calendrier de travail, venant très tôt le matin pour rentrer au plus tard à 15h. C'est le cas en général des entreprises de construction, profitant de la fraicheur du matin pour accomplir leur mission. Pour le reste, les horaires de travail applicables dans les différentes institutions ont été fixés de 9 h à 16h pour les wilayas du nord du pays et pour les wilayas du sud de 8 h à 15 h. En ce premier jour, sous une chaleur torride qui se dégage, des gens sont moins bavards que d'habitude. U ne ambiance particulière et paisible est perceptible sur les lieux. Sur presque tous les visages, le constat est le même, du moins ceux qui ont observé le jeûne. Le même topo est constaté aussi à travers les différentes routes, où la circulation est fluide. Le mois de Ramadan, est aussi une période où certains jeuneurs imposent de nouvelles habitudes alimentaires. Si certains pensent qu'il n'est pas nécessaire de créer autant de protocole autour du jeûne, d'autres mettent les bouchées doubles, en terme de nourriture. Au niveau des marchés et d'autres magasins, les commerçants se frottent les mains, au grand dam des clients qui se trouvent face au dilemme de la cherté. Sur les visages, cette dernière a commencé à faire ses effets. En plus, en ce mois béni du Ramadan, où les fidèles sont tenaillés par la faim et la soif, la fatigue devient la chose la plus partagée. Les acheteurs se faufilent entre les étales pour se procurer de quoi préparer le repas du soir. Les prix des denrées de première nécessité ont flambé et cela ne semble être du goût des consommateurs. On négocie pour acheter moins cher. Mais les vendeurs, eux, ne sont pas prêts à lâcher une parcelle de leur bénéfice. Sur les lèvres, un seul discours est servi aux clients : « les produits sont chers. D'ailleurs, on vend à perte ». La fatigue aidant, il arrive que les transactions tournent mal. Les nerfs sont à fleur de peau, les visages crispés et le tout dans un tohu-bohu indescriptible. Contrairement à ces habitudes, le Ramadan est synonyme de période d'économie chez certains. C'est le cas de Djamel, vendeur de fruits, il explique: «durant le ramadan, il ne faut pas fantasmer, il faut être rationnel. Dépenser ce qu'il faut quand il le faut. C'est une occasion pour moi de faire des économies », fait-il savoir. Mois de l'abstinence pendant le jour, il est aussi la nuit, dès la fin du jeûne, celui des grandes retrouvailles familiales et sociales. Le Ramadan équivaut à une sorte de défi ou, pour mieux dire, fournit une occasion idéale pour découvrir le vrai sens du changement des habitudes de vie, l'alimentation allant jusqu'à chambouler le calendrier de travail. Certains ont revu leur calendrier de travail, venant très tôt le matin pour rentrer au plus tard à 15h. C'est le cas en général des entreprises de construction, profitant de la fraicheur du matin pour accomplir leur mission. Pour le reste, les horaires de travail applicables dans les différentes institutions ont été fixés de 9 h à 16h pour les wilayas du nord du pays et pour les wilayas du sud de 8 h à 15 h. En ce premier jour, sous une chaleur torride qui se dégage, des gens sont moins bavards que d'habitude. U ne ambiance particulière et paisible est perceptible sur les lieux. Sur presque tous les visages, le constat est le même, du moins ceux qui ont observé le jeûne. Le même topo est constaté aussi à travers les différentes routes, où la circulation est fluide. Le mois de Ramadan, est aussi une période où certains jeuneurs imposent de nouvelles habitudes alimentaires. Si certains pensent qu'il n'est pas nécessaire de créer autant de protocole autour du jeûne, d'autres mettent les bouchées doubles, en terme de nourriture. Au niveau des marchés et d'autres magasins, les commerçants se frottent les mains, au grand dam des clients qui se trouvent face au dilemme de la cherté. Sur les visages, cette dernière a commencé à faire ses effets. En plus, en ce mois béni du Ramadan, où les fidèles sont tenaillés par la faim et la soif, la fatigue devient la chose la plus partagée. Les acheteurs se faufilent entre les étales pour se procurer de quoi préparer le repas du soir. Les prix des denrées de première nécessité ont flambé et cela ne semble être du goût des consommateurs. On négocie pour acheter moins cher. Mais les vendeurs, eux, ne sont pas prêts à lâcher une parcelle de leur bénéfice. Sur les lèvres, un seul discours est servi aux clients : « les produits sont chers. D'ailleurs, on vend à perte ». La fatigue aidant, il arrive que les transactions tournent mal. Les nerfs sont à fleur de peau, les visages crispés et le tout dans un tohu-bohu indescriptible. Contrairement à ces habitudes, le Ramadan est synonyme de période d'économie chez certains. C'est le cas de Djamel, vendeur de fruits, il explique: «durant le ramadan, il ne faut pas fantasmer, il faut être rationnel. Dépenser ce qu'il faut quand il le faut. C'est une occasion pour moi de faire des économies », fait-il savoir.