Les professionnels du bâtiment et travaux publics déplorent la situation peu reluisante du secteur. Des chantiers à l'arrêt, paiement en retard des commandes publiques... s'ajoutent au problème de la main d'oeuvre qualifiée devenue très rare. Les professionnels du bâtiment et travaux publics déplorent la situation peu reluisante du secteur. Des chantiers à l'arrêt, paiement en retard des commandes publiques... s'ajoutent au problème de la main d'oeuvre qualifiée devenue très rare. Le constat est sans appel pour les patrons d'entreprises du BTP. Le secteur souffre d'une certaine léthargie qui a provoqué une crise intenable. "Notre secteur est pratiquement à l'arrêt", regrette Belkacem Mezine, viceprésident de l'Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA) en estimant que 70 % de la main-d'oeuvre du BTPH est "sans activité". Les commandes publiques qui étaient auparavant en excédent ont baissé suite à la conjoncture de difficultés financières de l'Etat. Selon le même responsable "il n'y a pas de commande, pas de réalisation, le marché bascule". En effet, plusieurs PME dans le secteur sont actuellement en cours de faillite si l'on en croit les professionnels du secteur qui ont tiré la sonnette d'alarme. C'est surtout le bâti public qui en pâtit avec un impact négatif sur la répartition des commandes. Si le logement public se trouve en plein chantier, il faut dire que seules les grosses entreprises publiques raflent la mise avec les partenaires étrangers. Les entrepreneurs et autres promoteurs de taille moyenne se plaignent de retards de paiement sur les réalisations déjà effectuées. Mais pour eux, le problème de taille réside dans l'emploi qui souffre d'une main d'oeuvre peu qualifiée pour les grands chantiers. Le vice-président de l'AGEA considère que c'est un "problème de fond". "Nous sommes dans une période de transition, une nouvelle forme de construction fait que la maind'oeuvre ainsi que les formations d'hier doivent adapter leurs compétences", t-il. Selon lui, c'est "un soucide formateurs et de programmes". Un autre professionnel dans la constructiondéplore ce déficit de main d'oeuvre. "Lesbons maçons, les plombiers, les plâtriers,les étanchéistes, les plaquistes, lesserruriers, les vitriers, les carreleurs ne nous sont pas envoyés par les centres deformation". Résultats des courses : Les chantiers fonctionnent avec ce qui estdisponible, notamment les anciens technicienssont près de la retraite.à lire les chiffres, on constateque plus d'un demi-million de travailleursrecensés dans ce secteurnévralgique. Mais pour d'autres, les milliersde ces employés dans ce domainesont des contractuels et beaucoup de travailleurssaisonniers et qui n'ont pas leprofil exigé. Pour les professionnels, leproblème "peut être réglé dans les troisannées à venir pour peu qu'on arrête d'égrenerdes chiffres et qu'on se penche surce qu'on enseigne réellement aux jeunesapprentis". Le constat est sans appel pour les patrons d'entreprises du BTP. Le secteur souffre d'une certaine léthargie qui a provoqué une crise intenable. "Notre secteur est pratiquement à l'arrêt", regrette Belkacem Mezine, viceprésident de l'Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA) en estimant que 70 % de la main-d'oeuvre du BTPH est "sans activité". Les commandes publiques qui étaient auparavant en excédent ont baissé suite à la conjoncture de difficultés financières de l'Etat. Selon le même responsable "il n'y a pas de commande, pas de réalisation, le marché bascule". En effet, plusieurs PME dans le secteur sont actuellement en cours de faillite si l'on en croit les professionnels du secteur qui ont tiré la sonnette d'alarme. C'est surtout le bâti public qui en pâtit avec un impact négatif sur la répartition des commandes. Si le logement public se trouve en plein chantier, il faut dire que seules les grosses entreprises publiques raflent la mise avec les partenaires étrangers. Les entrepreneurs et autres promoteurs de taille moyenne se plaignent de retards de paiement sur les réalisations déjà effectuées. Mais pour eux, le problème de taille réside dans l'emploi qui souffre d'une main d'oeuvre peu qualifiée pour les grands chantiers. Le vice-président de l'AGEA considère que c'est un "problème de fond". "Nous sommes dans une période de transition, une nouvelle forme de construction fait que la maind'oeuvre ainsi que les formations d'hier doivent adapter leurs compétences", t-il. Selon lui, c'est "un soucide formateurs et de programmes". Un autre professionnel dans la constructiondéplore ce déficit de main d'oeuvre. "Lesbons maçons, les plombiers, les plâtriers,les étanchéistes, les plaquistes, lesserruriers, les vitriers, les carreleurs ne nous sont pas envoyés par les centres deformation". Résultats des courses : Les chantiers fonctionnent avec ce qui estdisponible, notamment les anciens technicienssont près de la retraite.à lire les chiffres, on constateque plus d'un demi-million de travailleursrecensés dans ce secteurnévralgique. Mais pour d'autres, les milliersde ces employés dans ce domainesont des contractuels et beaucoup de travailleurssaisonniers et qui n'ont pas leprofil exigé. Pour les professionnels, leproblème "peut être réglé dans les troisannées à venir pour peu qu'on arrête d'égrenerdes chiffres et qu'on se penche surce qu'on enseigne réellement aux jeunesapprentis".