Le cinéaste Farouk Beloufa, réalisateur du film "Nahla", est décédé lundi 09 avril 2018 à l'âge de 71ans à Paris, où il a été enterré. Son décès n'a été révélé que dans la soirée du lundi 16 avril, c'est-àdireune semaine plus tard, Le cinéaste Farouk Beloufa, réalisateur du film "Nahla", est décédé lundi 09 avril 2018 à l'âge de 71ans à Paris, où il a été enterré. Son décès n'a été révélé que dans la soirée du lundi 16 avril, c'est-àdireune semaine plus tard, par plusieurscinéastes et réalisateurs algériens sur les réseaux sociaux.Né en 1947 à Oued Fodda, à Chlef,Farouk Beloufa a étudié le cinémaà l'Institut national du cinémaavant de rejoindre l'Institut des hautes études cinématographiquesà Paris. Il avait également suivi descours à l'Ecole pratique des hautes études de Paris, sous la direction de Roland Barthes, et présente une thèse sur la théorie du cinéma. Revenu en Algérie, il réalise en 1973 sa première production, "Insurrectionnelle". Une compilation de 90 minutes censurée car jugée "trop marxiste" avant de ressortir sous le titre "Guerre de Libération". En 1979, il réalisel'un des films les plus importants du cinéma algérien, "Nahla", un long métrage qui traite des événements précédant la guerre civile au Liban, en 1975. Face à la main mise sur la production cinématographique nationale par les dirigeants en Algérie, il quitte le pays pour s'établir en France, où il devient réalisateur pour la télévision et collabore alors avec l'émission de France 3 "Mosaïque". En 2010, il réalise le court-métrage "Le Silence du Sphinx". Il est le père du cinéaste et plasticien franco-algérien Neil Beloufa, dont le film "Occidental" est actuellement en salle en France. Une semaine après son décès, le ministère de la Culture algérien n'atoujours pas réagi. par plusieurscinéastes et réalisateurs algériens sur les réseaux sociaux.Né en 1947 à Oued Fodda, à Chlef,Farouk Beloufa a étudié le cinémaà l'Institut national du cinémaavant de rejoindre l'Institut des hautes études cinématographiquesà Paris. Il avait également suivi descours à l'Ecole pratique des hautes études de Paris, sous la direction de Roland Barthes, et présente une thèse sur la théorie du cinéma. Revenu en Algérie, il réalise en 1973 sa première production, "Insurrectionnelle". Une compilation de 90 minutes censurée car jugée "trop marxiste" avant de ressortir sous le titre "Guerre de Libération". En 1979, il réalisel'un des films les plus importants du cinéma algérien, "Nahla", un long métrage qui traite des événements précédant la guerre civile au Liban, en 1975. Face à la main mise sur la production cinématographique nationale par les dirigeants en Algérie, il quitte le pays pour s'établir en France, où il devient réalisateur pour la télévision et collabore alors avec l'émission de France 3 "Mosaïque". En 2010, il réalise le court-métrage "Le Silence du Sphinx". Il est le père du cinéaste et plasticien franco-algérien Neil Beloufa, dont le film "Occidental" est actuellement en salle en France. Une semaine après son décès, le ministère de la Culture algérien n'atoujours pas réagi.