Alors qu'à Valence, les 629 migrants de l'Aquarius ont enfin débarqué sur la terreferme, dimanche 17 juin, une marchesolidaire arrive dans le même temps àParis. Alors qu'à Valence, les 629 migrants de l'Aquarius ont enfin débarqué sur la terreferme, dimanche 17 juin, une marchesolidaire arrive dans le même temps àParis. Partie le 30 avril de Vintimille, enItalie, cette marche de solidarité avec lesmigrants invite ceux qui le souhaitent àfaire quelques kilomètres sur les routes,pour dire leur refus des entraves à la libre circulation des hommes. Paris n'estqu'une étape sur les 1.300 kilomètres deroute qui séparent Vintimille de Calais. Depuis un mois et demi, ils sont descentaines à s'être relayés pour quelquesheures ou quelques jours sur les tracesdes migrants. Jeunes ou plus âgés, cesfemmes et ces hommes donnent un peud'argent - à la hauteur de leurs moyens -aux association l'Auberge des migrantset La Roya citoyenne, à l'origine du projet.En échange, ils parcourent des kilomètresde bitume, à travers les champs et les villes pour montrer leur mécontentement.Parmi leurs revendications : la liberté de circulation pour les migrants et,le libre choix du pays dans lequel ils souhaitent s'établir. Ces marcheurs et marcheuses,comme ils s'appellent, demandentégalement le retrait du projet de loiasile-immigration qui doit être examinépar le Sénat la semaine prochaine. Déjàadoptée par l'Assemblée nationale, cetteloi faciliterait notamment les reconduitesà la frontières des personnes sans papier.Alors, l'étape de ce dimanche à Paris a unfort sens politique. Partie le 30 avril de Vintimille, enItalie, cette marche de solidarité avec lesmigrants invite ceux qui le souhaitent àfaire quelques kilomètres sur les routes,pour dire leur refus des entraves à la libre circulation des hommes. Paris n'estqu'une étape sur les 1.300 kilomètres deroute qui séparent Vintimille de Calais. Depuis un mois et demi, ils sont descentaines à s'être relayés pour quelquesheures ou quelques jours sur les tracesdes migrants. Jeunes ou plus âgés, cesfemmes et ces hommes donnent un peud'argent - à la hauteur de leurs moyens -aux association l'Auberge des migrantset La Roya citoyenne, à l'origine du projet.En échange, ils parcourent des kilomètresde bitume, à travers les champs et les villes pour montrer leur mécontentement.Parmi leurs revendications : la liberté de circulation pour les migrants et,le libre choix du pays dans lequel ils souhaitent s'établir. Ces marcheurs et marcheuses,comme ils s'appellent, demandentégalement le retrait du projet de loiasile-immigration qui doit être examinépar le Sénat la semaine prochaine. Déjàadoptée par l'Assemblée nationale, cetteloi faciliterait notamment les reconduitesà la frontières des personnes sans papier.Alors, l'étape de ce dimanche à Paris a unfort sens politique.