La gratuité des soins est un acquis. Ce principe a été consacré clairement dans laloi sur la santé. Fidèle auprincipe, le ministre de lasanté, de la population et dela réforme hospitalière. La gratuité des soins est un acquis. Ce principe a été consacré clairement dans laloi sur la santé. Fidèle auprincipe, le ministre de lasanté, de la population et dela réforme hospitalière. Mokhtar Hasbellaoui a tenu à remettre encore une fois, lespoints sur les (i), et ce, en réactionaux déclarations du ministre duTravail, de l'Emploi et de la Sécuritésociale, Mourad Zemali, sur la gratuité dessoins. Une manière de le tacler. Sachantque ce dernier a laissé entendre que la carte Chiffa sera exigée pour pouvoir se soigner.Mais le professeur Mokhtar Hasballaoui ne l'entend pas de cette oreille, en affirmant que l'Etat continuera de garantir la gratuité des soins,sans exiger la carte Chiffa. Et de poursuivre: "Les consignes du président sont claires, les structures de la santé assureront lessoins gratuitement et sans conditions", a ainsiprécisé le ministre de la Santé. Unacquis social que l'ensemble de la société civile(Parlement avec ses deux chambres, associations,partis politiques et syndicats ontdéfendu bec et ongles. Ces derniers ont àl'unanimité affiché leur rejet d'une éventuellerévision des subventions dédiés aux services publics. A titre indicatif, la questionde la gratuité des soins a déjàrefaitsurface avant la crise pétrolière. Pour rappel, c'est le ministre des Finances, Mohamed Djellab, qui a été le premier àaborder la question. Le ministre a laissé entendre que les soins ne seront plusgratuits dans le cadre d'une nouvelle politique pour le financement du service public etde l'allègement de la charge du Trésor. Unesortie qui va à contre courant desassurancesdu président de la République, lequel avait assuré que le principe de la gratuité des soins est intouchable. Et voilàqu'aujourd'hui, un autre représentant du gouvernement annonce des changements.Il n'est un secret pour personne que les sociétés modernes actuelles rangent la santé parmi les quatre valeurs qui lesfondent avec l'emploi, la sécurité et le développement durable. C'est pourquoi elles proclament que la protection sanitaire de lapopulation est une missionrégalienne de l'Etat. En Algérie cela se traduit par la nécessité d'édifier un système de santé garantissant l'équité d'accès et le même iveau de prestations pour tous les citoyens. Ceci tirant sa source des traditionsde solidarité de notre société et l'engagement politique de la Proclamation du 1er-Novembre 1954 a édifié "un Etat démocratique et social". L'on se réfèresouvent au système français, lequel par sa dimension sociale, reste l'un des plusperformants du monde. Cette dimension sociale deson système de santé, comme pour lesraisons historiques que j'ai citées plus haut pour l'Algérie, est liéeintimement à son histoire : la Révolution de 1789, la Commune de Paris de 1871, des luttes ouvrières de la fin du XIXe siècle et dudébut du XXe, le Front Populaire de1936,et les événements de Mai 1968. L'on voit que toute tentative dans ce pays, de"grignotage" des acquis sociaux, et particulièrementdans la santé, mobilise toute la société. A méditer Mokhtar Hasbellaoui a tenu à remettre encore une fois, lespoints sur les (i), et ce, en réactionaux déclarations du ministre duTravail, de l'Emploi et de la Sécuritésociale, Mourad Zemali, sur la gratuité dessoins. Une manière de le tacler. Sachantque ce dernier a laissé entendre que la carte Chiffa sera exigée pour pouvoir se soigner.Mais le professeur Mokhtar Hasballaoui ne l'entend pas de cette oreille, en affirmant que l'Etat continuera de garantir la gratuité des soins,sans exiger la carte Chiffa. Et de poursuivre: "Les consignes du président sont claires, les structures de la santé assureront lessoins gratuitement et sans conditions", a ainsiprécisé le ministre de la Santé. Unacquis social que l'ensemble de la société civile(Parlement avec ses deux chambres, associations,partis politiques et syndicats ontdéfendu bec et ongles. Ces derniers ont àl'unanimité affiché leur rejet d'une éventuellerévision des subventions dédiés aux services publics. A titre indicatif, la questionde la gratuité des soins a déjàrefaitsurface avant la crise pétrolière. Pour rappel, c'est le ministre des Finances, Mohamed Djellab, qui a été le premier àaborder la question. Le ministre a laissé entendre que les soins ne seront plusgratuits dans le cadre d'une nouvelle politique pour le financement du service public etde l'allègement de la charge du Trésor. Unesortie qui va à contre courant desassurancesdu président de la République, lequel avait assuré que le principe de la gratuité des soins est intouchable. Et voilàqu'aujourd'hui, un autre représentant du gouvernement annonce des changements.Il n'est un secret pour personne que les sociétés modernes actuelles rangent la santé parmi les quatre valeurs qui lesfondent avec l'emploi, la sécurité et le développement durable. C'est pourquoi elles proclament que la protection sanitaire de lapopulation est une missionrégalienne de l'Etat. En Algérie cela se traduit par la nécessité d'édifier un système de santé garantissant l'équité d'accès et le même iveau de prestations pour tous les citoyens. Ceci tirant sa source des traditionsde solidarité de notre société et l'engagement politique de la Proclamation du 1er-Novembre 1954 a édifié "un Etat démocratique et social". L'on se réfèresouvent au système français, lequel par sa dimension sociale, reste l'un des plusperformants du monde. Cette dimension sociale deson système de santé, comme pour lesraisons historiques que j'ai citées plus haut pour l'Algérie, est liéeintimement à son histoire : la Révolution de 1789, la Commune de Paris de 1871, des luttes ouvrières de la fin du XIXe siècle et dudébut du XXe, le Front Populaire de1936,et les événements de Mai 1968. L'on voit que toute tentative dans ce pays, de"grignotage" des acquis sociaux, et particulièrementdans la santé, mobilise toute la société. A méditer