Le secteur de l'Education continue de faire parler de lui.En effet, après une relativeaccalmie, le secteur del'Education nationale connaîtdenouvelles perturbations. Le secteur de l'Education continue de faire parler de lui.En effet, après une relativeaccalmie, le secteur del'Education nationale connaîtdenouvelles perturbations. Cette dernière semble ainsi submergée par la multiplication de la contestation, signalée dans plusieurs régions du pays.Enseignants et élèves ont pris larue pour marquer leur désapprobation. Eneffet, les enseignants de différents paliersde l'Education nationale ont répondu massivement, à l'appel du Cla. Ce dernier, pour rappel, avait décidé d'observer,une journée de grève, suivie d'un rassemblement devant direction de l'Educationnationale à Alger-Centre. "Le taux de suivi à cette action de contestation est estimé à 18.000 manifestants, ayant prispart à ce débrayage, dont 100 % des adhérents au Cla", estimant que ces chiffres"sont au-delà des espérances" du syndicat, a affirmé le secrétaire généraldu Conseildes lycées d'Algérie (Cla) Idir Achour.Evoquant les doléances phares du Cla, le syndicaliste a rappelé que celles-ci s'axentprincipalement sur deux dossiers, à savoir,"le statut particulier des enseignants, ainsi que celui des oeuvres sociales".Pour Idir Achour, beaucoup de problèmessoulevés par les travailleurs du secteursont restés "sans suite. Cette journée de grève a été justement initiée dans le but d'attirer l'attention de la tutelle sur ces travers qui ne sont toujours pas pris encharge", dit-il. Idir Achour avait averti il y a peu, d'élargir la contestation et de recourir à des actions plus fermes, si lesresponsablesdu secteur "persistaient à se murer dans leur silence". De son côté, le Conseilnational autonome du personnel du secteurternaire de l'Education (Cnapeste), n'estpas en reste puisqu'il revient encore unefois à la charge. Il annonce son "refus de toute forme de restriction à la liberté d'exercice syndical", tout en demandant "l'accélération du rythme des nominationset promotions" dans les grades et"le remboursement des ponctions sur les salaires" pour la semaine qui a suivi le mois de lagrève de 2018. Par ailleurs, le Cnapeste, n'écarte pas la possibilité de recourir à unegrève générale pour "soutenir les concernés jusqu'à ce qu'ils obtiennent gain de cause".Dans un autre conteste, à l'est dupays, à une centaine de kilomètres de la capitale, le mouvement de boycott de l'enseignement de la langue arabe s'est rapidement ces derniers jours àplusieursdizaines d'autres établissements scolaires de la wilaya de Tizi-Ouzou. Depuis quelques jours, des milliers de lycéens et de collégiens de Kabylie sortent dans la rue, refusant d'assister aux cours de languearabe. Leur action se veut une riposte aux refus exprimés dans d'autres régions dupays d'étudier tamazight. Tout a commencé avec le refus de certaines familles deJijel que leurs enfants apprennent tamazight. En réaction, des jeunes de Boghni, Ouadhias, Larbaâ-Nath-Irathen, Bouzeguène, Akbou, mais aussi dans lesAurès, ont refusé d'étudier la langue arabe. Certains sont même sortis dans la rue pourmanifester leur colère. Pour l'heure,silence radio des autorités. Cette dernière semble ainsi submergée par la multiplication de la contestation, signalée dans plusieurs régions du pays.Enseignants et élèves ont pris larue pour marquer leur désapprobation. Eneffet, les enseignants de différents paliersde l'Education nationale ont répondu massivement, à l'appel du Cla. Ce dernier, pour rappel, avait décidé d'observer,une journée de grève, suivie d'un rassemblement devant direction de l'Educationnationale à Alger-Centre. "Le taux de suivi à cette action de contestation est estimé à 18.000 manifestants, ayant prispart à ce débrayage, dont 100 % des adhérents au Cla", estimant que ces chiffres"sont au-delà des espérances" du syndicat, a affirmé le secrétaire généraldu Conseildes lycées d'Algérie (Cla) Idir Achour.Evoquant les doléances phares du Cla, le syndicaliste a rappelé que celles-ci s'axentprincipalement sur deux dossiers, à savoir,"le statut particulier des enseignants, ainsi que celui des oeuvres sociales".Pour Idir Achour, beaucoup de problèmessoulevés par les travailleurs du secteursont restés "sans suite. Cette journée de grève a été justement initiée dans le but d'attirer l'attention de la tutelle sur ces travers qui ne sont toujours pas pris encharge", dit-il. Idir Achour avait averti il y a peu, d'élargir la contestation et de recourir à des actions plus fermes, si lesresponsablesdu secteur "persistaient à se murer dans leur silence". De son côté, le Conseilnational autonome du personnel du secteurternaire de l'Education (Cnapeste), n'estpas en reste puisqu'il revient encore unefois à la charge. Il annonce son "refus de toute forme de restriction à la liberté d'exercice syndical", tout en demandant "l'accélération du rythme des nominationset promotions" dans les grades et"le remboursement des ponctions sur les salaires" pour la semaine qui a suivi le mois de lagrève de 2018. Par ailleurs, le Cnapeste, n'écarte pas la possibilité de recourir à unegrève générale pour "soutenir les concernés jusqu'à ce qu'ils obtiennent gain de cause".Dans un autre conteste, à l'est dupays, à une centaine de kilomètres de la capitale, le mouvement de boycott de l'enseignement de la langue arabe s'est rapidement ces derniers jours àplusieursdizaines d'autres établissements scolaires de la wilaya de Tizi-Ouzou. Depuis quelques jours, des milliers de lycéens et de collégiens de Kabylie sortent dans la rue, refusant d'assister aux cours de languearabe. Leur action se veut une riposte aux refus exprimés dans d'autres régions dupays d'étudier tamazight. Tout a commencé avec le refus de certaines familles deJijel que leurs enfants apprennent tamazight. En réaction, des jeunes de Boghni, Ouadhias, Larbaâ-Nath-Irathen, Bouzeguène, Akbou, mais aussi dans lesAurès, ont refusé d'étudier la langue arabe. Certains sont même sortis dans la rue pourmanifester leur colère. Pour l'heure,silence radio des autorités.