L'ex-Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a annoncé sa démission du parti au pouvoir, l'AKP, annonçant ensuite la création prochaine de son propre mouvement politique. L'ex-Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a annoncé sa démission du parti au pouvoir, l'AKP, annonçant ensuite la création prochaine de son propre mouvement politique. Ahmet Davutoglu était sur le point d'être expulsé de l'AKP pour avoir critiqué le président Recep Tayyip Erdogan. Lorsqu'il avait quitté son poste de Premier ministre en 2016, Ahmet Davutoglu avait juré de ne pas critiquer en public le président Erdogan. Mais en juillet dernier, il rompt le silence dans une interview et accuse l'AKP, le parti au pouvoir, d'avoir dévié de ses objectifs. Ahmet Davutoglu déplore notamment la décision d'ordonner de nouvelles élections à la mairie d'Istanbul après la défaite du candidat de l'AKP. Pour avoir critiqué le parti auquel il appartient, Davutoglu risquait d'être expulsé. Début septembre, lecomité exécutif avait décidé de le renvoyer devant une commission disciplinaire. L'ex-Premier ministre a pris les devants en annonçant ce vendredi sa démission et la création d'un nouveau parti.Ahme Davutoglu a longtemps servi Recep Tayyip Erdogan avant d'être en rivalité et en désaccord avec lui. Ce n'est pas le seul. L'ancien président Abdullah Gül et l'ex-Premier ministre Ali Babacan ont aussi pris leurs distances avec le chef de l'Etat turc.Erdogan, accusé régulièrement de dérive autoritaire, a fait arrêter des dizaines de milliers de personnes ces dernières années et il fait le ménage dans son propre camp. Ahmet Davutoglu était sur le point d'être expulsé de l'AKP pour avoir critiqué le président Recep Tayyip Erdogan. Lorsqu'il avait quitté son poste de Premier ministre en 2016, Ahmet Davutoglu avait juré de ne pas critiquer en public le président Erdogan. Mais en juillet dernier, il rompt le silence dans une interview et accuse l'AKP, le parti au pouvoir, d'avoir dévié de ses objectifs. Ahmet Davutoglu déplore notamment la décision d'ordonner de nouvelles élections à la mairie d'Istanbul après la défaite du candidat de l'AKP. Pour avoir critiqué le parti auquel il appartient, Davutoglu risquait d'être expulsé. Début septembre, lecomité exécutif avait décidé de le renvoyer devant une commission disciplinaire. L'ex-Premier ministre a pris les devants en annonçant ce vendredi sa démission et la création d'un nouveau parti.Ahme Davutoglu a longtemps servi Recep Tayyip Erdogan avant d'être en rivalité et en désaccord avec lui. Ce n'est pas le seul. L'ancien président Abdullah Gül et l'ex-Premier ministre Ali Babacan ont aussi pris leurs distances avec le chef de l'Etat turc.Erdogan, accusé régulièrement de dérive autoritaire, a fait arrêter des dizaines de milliers de personnes ces dernières années et il fait le ménage dans son propre camp.