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Une étude et des recommandations
Lutte contre le moustique tigre
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 10 - 2019

L'Observatoire régional de la santé d'Oran (ORS) vient d'achever une étude préliminaire sur le moustique tigre qui a touché la daïra d'Aïn- Turck (Oran Ouest) où l'espèce avait été déjà signalée en 2015, a-ton appris de Hamadouche Redouane, hygiéniste spécialisé à l'ORS.
L'Observatoire régional de la santé d'Oran (ORS) vient d'achever une étude préliminaire sur le moustique tigre qui a touché la daïra d'Aïn- Turck (Oran Ouest) où l'espèce avait été déjà signalée en 2015, a-ton appris de Hamadouche Redouane, hygiéniste spécialisé à l'ORS.
L'étude a touché les 12 centres de santé que compte la daïra d'Aïn- Turck et a "permis de recueillir 108 questionnaires auprès de patients qui se sont présentés dans ces structures présentant des symptômes similaires aux piqûres du moustique tigre", a-t-il indiqué à l'APS. Les résultats de l'étude ont révélé qu'une grande majorité des sujets interrogés n'ont aucune information sur cette espèce de moustique qui existe en Algérie depuis quelques années déjà. Seulement 3 % des personnes interrogées ont identifié la piqûre comme celle du moustique tigre.
La sensibilisation et l'information de la population constituent pourtant un maillon capital dans la lutte contre ce moustique, craint pour être un vecteur de certaines maladies dangereuses. L'étude a ainsi conclu qu'il est indispensable de mener des campagnes de sensibilisation pour faire connaître le moustique et les méthodes de lutte. Les "spécialistes de l'ORS estiment qu'il est préférable de lutter contre le moustique tigre par des moyens physiques, car le recours aux méthodes chimiques comporte le risque de développer des résistances chez cette espèce, comme l'a expliqué, pour sa part, la directrice de cet organisme", le docteur Nawel Belarbi.
"La lutte physique ne peut pas se faire sans l'implication de la population qui doit éradiquer les foyers de ce moustique dans les jardins, les terrasses, les caves, (...) en éliminant l'eau stagnante contenue dans les ustensiles, les soucoupes, les gamelles, les seaux et tout autre récipient", a-t-elle indiqué. "La particularité du moustique tigre, c'est qu'il peut pondre ses oeufs dans de toutes petites quantités d'eau", a-t-elle noté, ajoutant que la femelle de cet insecte peut pondre des centaines d'oeufs et les répandre dans différents endroits pour leur donner plus de chance d'éclore.
"C'est dire la capacité de l'espèce à s'adapter pour perdurer", a-t-elle souligné. Ainsi, la "lutte doit commencer dans les foyers en éliminant l'eau stagnante, minime soit-elle", souligne le Dr Belarbi. Le moustique tigre est reconnu par sa couleur foncée avec des rayures noires et blanches alternées sur tout son corps et ses pattes. Il est de petite taille comparé aux moustiques communs. Il peut transmettre certains virus pathogènes pour l'Homme comme celui de la dengue, du chikungunya ou du zika.
L'étude a touché les 12 centres de santé que compte la daïra d'Aïn- Turck et a "permis de recueillir 108 questionnaires auprès de patients qui se sont présentés dans ces structures présentant des symptômes similaires aux piqûres du moustique tigre", a-t-il indiqué à l'APS. Les résultats de l'étude ont révélé qu'une grande majorité des sujets interrogés n'ont aucune information sur cette espèce de moustique qui existe en Algérie depuis quelques années déjà. Seulement 3 % des personnes interrogées ont identifié la piqûre comme celle du moustique tigre.
La sensibilisation et l'information de la population constituent pourtant un maillon capital dans la lutte contre ce moustique, craint pour être un vecteur de certaines maladies dangereuses. L'étude a ainsi conclu qu'il est indispensable de mener des campagnes de sensibilisation pour faire connaître le moustique et les méthodes de lutte. Les "spécialistes de l'ORS estiment qu'il est préférable de lutter contre le moustique tigre par des moyens physiques, car le recours aux méthodes chimiques comporte le risque de développer des résistances chez cette espèce, comme l'a expliqué, pour sa part, la directrice de cet organisme", le docteur Nawel Belarbi.
"La lutte physique ne peut pas se faire sans l'implication de la population qui doit éradiquer les foyers de ce moustique dans les jardins, les terrasses, les caves, (...) en éliminant l'eau stagnante contenue dans les ustensiles, les soucoupes, les gamelles, les seaux et tout autre récipient", a-t-elle indiqué. "La particularité du moustique tigre, c'est qu'il peut pondre ses oeufs dans de toutes petites quantités d'eau", a-t-elle noté, ajoutant que la femelle de cet insecte peut pondre des centaines d'oeufs et les répandre dans différents endroits pour leur donner plus de chance d'éclore.
"C'est dire la capacité de l'espèce à s'adapter pour perdurer", a-t-elle souligné. Ainsi, la "lutte doit commencer dans les foyers en éliminant l'eau stagnante, minime soit-elle", souligne le Dr Belarbi. Le moustique tigre est reconnu par sa couleur foncée avec des rayures noires et blanches alternées sur tout son corps et ses pattes. Il est de petite taille comparé aux moustiques communs. Il peut transmettre certains virus pathogènes pour l'Homme comme celui de la dengue, du chikungunya ou du zika.


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