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L'ouverture des frontières au coeur des débats
Relance èconomique
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 09 - 2020

Impliquant de profondes interrogations, la relance économique, et la concrétisation des réformes programmées par les pouvoirs publics, se heurtent à la lourdeur des effets de la crise sanitaire.
Impliquant de profondes interrogations, la relance économique, et la concrétisation des réformes programmées par les pouvoirs publics, se heurtent à la lourdeur des effets de la crise sanitaire.
La crise sanitaire qui, par ailleurs, impose deux grands obstacles, en l'occurrence l'ouverture des frontières et la reprise des transports entre les wilayas. Programmées après la tenue du référendum pour la révision de la Constitution puisqu'il est convenu que l'encadrement juridique adéquat pour la réussite de ces chantiers est incontournable. La mise en exécution du plan de relance de l'économie nationale se trouve compromise dans un volet des plus importants : l'exportation et la concrétisation des partenariats, par l'absence de l'ouverture des frontières et du trafic aérien et maritime, qui représentent le sésame pour la concrétisation de projet, à l'image de l'accord pour la réalisation de la Zone de libre échange en Afrique, ou l'attraction des IDE, le transfert des technologies, qui pourrait se faire à travers le partenariat et l'édification d'un tissu d'entreprises, dans des domaines tels que la sous-traitance et la logistique.
Il est indéniable que les capacités et le potentiel pour rebondir sont présents, mais nécessitent une sérieuse réactivation des leviers économiques, longtemps laissés sous une gestion anarchique et mercantile. La restructuration des systèmes de gestion dans tous les domaines et l'intégration des nouveaux paradigmes revêtent un aspect d'urgence, qui reflète précisément la gravité de la situation. Effectivement, le facteur temps est devenu l'obstacle par excellence, dans la mesure où il s'agit de redonner à l'économie nationale un nouveau souffle à même de lui permettre de prétendre faire valoir son atout géostratégique, et son ouverture sur les marchés africains qui représentent un volume de 3.000 milliards de dollars de recettes . De grands enjeux se trouvent liés à cette problématique qui pour l'heure, ne peuvent connaître de dénouement qu'à travers le rapport du Comité scientifique en charge du suivi de la pandémie, qui estimeque le moment opportun pour procéder à cette ouverture n'est pas d'actualité, et cemalgré la diminution importante des cas de contamination.
Des enjeux qui ne peuvent être sécurisés qu'à travers un plan efficient de préparation, visant à mettre en place les bases nécessaires, pour entamer ces chantiers. "Heureusement que les frontières de l'Algérie sont toujours fermées", c'est ce qu'a indiqué le professeur Salah Lellou à l'égard de la fermeture des frontières. Le chef du service de pneumologie de l'Etablissement hospitalier-universitaire d'Oran (EHUO), le professeur Salah Lellou s'est exprimé sur les demandes de réouverture des frontières de l'Algérie préconisant, à cet effet le maintien de la fermeture des frontières. Pour lui, ouvrir les frontières présente "un risque" pour le pays. Pour défendre son point de vue, l'interviewé a avancé l'exemple de quelques pays qui connaissent actuellement une recrudescence inquiétante des cas de contaminations suite à la reprise des vols et la réouverture des frontières. Ces derniers sont des pays avec lesquels l'Algérie maintient des relations. Il a cité, entre autres, la France, la Tunisie et le Maroc.Ainsi, le professeur SalahLellou a estimé que cette décision de fermeture du ciel algérien a joué un rôle primordial quant à la protection de l'ensemble de la citoyenneté.
Et ce, malgré l'attitude désinvolte de certains. Une telle mesure selon le professeur, a contribué à diminuer les contaminations dans la courbe épidémique du coronavirus. Or, les raisons invoquées ne représentent pas des arguments pour un grand nombre de pays qui sont passés au déconfinement progressif, et qui en dépit d'une situation pandémique peu rassurante, apprennent à vivre avec la Covid-19, et ont fait le choixde ne pas compromettre leurs chances de rattraper les regards enregistrés, et de permettre à leurs économies de renaitre, avant le point de non retour. En Algérie, le traitement de la crise se dirige progressivement vers le déconfinement total, mais priorise pour l'instant la sécurité et la préservation de la santé des citoyens. D'autant que la faiblesse du système de dépistage, et du volume des quantités de tests se trouvent au coeur du problème, dans la mesure où l'ouverture des frontières, impose aux voyageurs d'effecteur le test de dépistage. Un point nodal de la situation, qui confère à la situation une complexité supplémentaire, et des solutions rapides à trouver.
La crise sanitaire qui, par ailleurs, impose deux grands obstacles, en l'occurrence l'ouverture des frontières et la reprise des transports entre les wilayas. Programmées après la tenue du référendum pour la révision de la Constitution puisqu'il est convenu que l'encadrement juridique adéquat pour la réussite de ces chantiers est incontournable. La mise en exécution du plan de relance de l'économie nationale se trouve compromise dans un volet des plus importants : l'exportation et la concrétisation des partenariats, par l'absence de l'ouverture des frontières et du trafic aérien et maritime, qui représentent le sésame pour la concrétisation de projet, à l'image de l'accord pour la réalisation de la Zone de libre échange en Afrique, ou l'attraction des IDE, le transfert des technologies, qui pourrait se faire à travers le partenariat et l'édification d'un tissu d'entreprises, dans des domaines tels que la sous-traitance et la logistique.
Il est indéniable que les capacités et le potentiel pour rebondir sont présents, mais nécessitent une sérieuse réactivation des leviers économiques, longtemps laissés sous une gestion anarchique et mercantile. La restructuration des systèmes de gestion dans tous les domaines et l'intégration des nouveaux paradigmes revêtent un aspect d'urgence, qui reflète précisément la gravité de la situation. Effectivement, le facteur temps est devenu l'obstacle par excellence, dans la mesure où il s'agit de redonner à l'économie nationale un nouveau souffle à même de lui permettre de prétendre faire valoir son atout géostratégique, et son ouverture sur les marchés africains qui représentent un volume de 3.000 milliards de dollars de recettes . De grands enjeux se trouvent liés à cette problématique qui pour l'heure, ne peuvent connaître de dénouement qu'à travers le rapport du Comité scientifique en charge du suivi de la pandémie, qui estimeque le moment opportun pour procéder à cette ouverture n'est pas d'actualité, et cemalgré la diminution importante des cas de contamination.
Des enjeux qui ne peuvent être sécurisés qu'à travers un plan efficient de préparation, visant à mettre en place les bases nécessaires, pour entamer ces chantiers. "Heureusement que les frontières de l'Algérie sont toujours fermées", c'est ce qu'a indiqué le professeur Salah Lellou à l'égard de la fermeture des frontières. Le chef du service de pneumologie de l'Etablissement hospitalier-universitaire d'Oran (EHUO), le professeur Salah Lellou s'est exprimé sur les demandes de réouverture des frontières de l'Algérie préconisant, à cet effet le maintien de la fermeture des frontières. Pour lui, ouvrir les frontières présente "un risque" pour le pays. Pour défendre son point de vue, l'interviewé a avancé l'exemple de quelques pays qui connaissent actuellement une recrudescence inquiétante des cas de contaminations suite à la reprise des vols et la réouverture des frontières. Ces derniers sont des pays avec lesquels l'Algérie maintient des relations. Il a cité, entre autres, la France, la Tunisie et le Maroc.Ainsi, le professeur SalahLellou a estimé que cette décision de fermeture du ciel algérien a joué un rôle primordial quant à la protection de l'ensemble de la citoyenneté.
Et ce, malgré l'attitude désinvolte de certains. Une telle mesure selon le professeur, a contribué à diminuer les contaminations dans la courbe épidémique du coronavirus. Or, les raisons invoquées ne représentent pas des arguments pour un grand nombre de pays qui sont passés au déconfinement progressif, et qui en dépit d'une situation pandémique peu rassurante, apprennent à vivre avec la Covid-19, et ont fait le choixde ne pas compromettre leurs chances de rattraper les regards enregistrés, et de permettre à leurs économies de renaitre, avant le point de non retour. En Algérie, le traitement de la crise se dirige progressivement vers le déconfinement total, mais priorise pour l'instant la sécurité et la préservation de la santé des citoyens. D'autant que la faiblesse du système de dépistage, et du volume des quantités de tests se trouvent au coeur du problème, dans la mesure où l'ouverture des frontières, impose aux voyageurs d'effecteur le test de dépistage. Un point nodal de la situation, qui confère à la situation une complexité supplémentaire, et des solutions rapides à trouver.


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