Ayant pris part au Salon international de l'agriculture, productions et technologies végétales qui a eu lieu récemment à la Safex, l'entreprise FPA, spécialisée dans la fabrication de serres multi-chapelles, située à Ouled Moussa, dans la wilaya de Boumerdès, cherche des clients et partenaires afin de leur proposer ses produits destinés à l'agriculture. Jusqu'à présent, FPA compte quelques clients, tels que Cevital qui utilise ses équipements pour le développement de ses projets inhérents, notamment, à la plantation de la graine d'huile importée, mais qui fait gagner à cette entreprise des dividendes importants, sachant que la graine et les matières premières coûtent cher actuellement sur le marché international, notamment après la récente flambée des prix imposée par les producteurs et les exportateurs. Le gérant de FPA, M. Djaâfar, que nous avons rencontré durant les quatre jours du Salon international Filaha 2008, exerce ce métier depuis plus de 50 années. «J'ai appris cette profession dans les Vosges, en France, en tant qu'ajusteur-tourneur. Aujourd'hui, avec mes connaissances et mes compétences nous arrivons à produire des quantités industrielles, car nos capacités productives s'améliorent constamment. Cependant, nous rencontrons des problèmes financiers et de commercialisation en raison du système politique qui bloque toute perspective de développement de nos projets. Par ailleurs, les difficultés à nous introduire sur le marché ne favorisent pas beaucoup notre intégration et notre expansion», a-t-il affirmé. Quant à la directrice du service commercial de FPA, elle estime que «la multiplication des rencontres avec les agriculteurs et les éleveurs pourrait faire connaître davantage les produits proposés par cette entreprise qui veut participer activement au développement agricole du pays. Les produits certifiés de FPA peuvent convenir à la nouvelle ville de Boughezoul pour le développement des projets agricoles». En effet, en Algérie, il y a de nombreux investisseurs et détenteurs de projets dans le domaine agricole. A titre d'exemple, dans la région d'Adrar, de vastes superficies agricoles servent à cultiver le blé. Des amateurs du travail de la terre et des agriculteurs y pilotent des projets de culture céréalière avec des moyens d'irrigation employés dans les pays avancés à vocation agricole. Mais l'un des principaux problèmes rencontrés pour la commercialisation des produits récoltés se situe au niveau de l'acheminement et du transport vers le Nord du pays, sachant que le Sud souffre de l'isolement et du manque cruel de moyens de transport des marchandises vers le Nord du pays. Cela dit, l'Algérie possède des potentialités agricoles susceptibles de lui permettre d'exporter une bonne partie de ses produits vers l'Europe, car ils sont frais et d'excellente qualité. «Le cantaloup, la tomate et le poivron d'Adrar peuvent facilement concurrencer ceux d'Europe et de la Méditerranée. Il suffit juste de nous doter de structures et moyens de transport pour percer le marché extérieur», selon les autorités de la wilaya d'Adrar. FPA fabrique des serres, des bâtiments d'élevage bovin et avicole et d'autres produits pour les cultures de maraîchage, ainsi que des tubes galvanisés achetés chez Anabib pour les transformer en tubes sous forme de serres. A. A. Ayant pris part au Salon international de l'agriculture, productions et technologies végétales qui a eu lieu récemment à la Safex, l'entreprise FPA, spécialisée dans la fabrication de serres multi-chapelles, située à Ouled Moussa, dans la wilaya de Boumerdès, cherche des clients et partenaires afin de leur proposer ses produits destinés à l'agriculture. Jusqu'à présent, FPA compte quelques clients, tels que Cevital qui utilise ses équipements pour le développement de ses projets inhérents, notamment, à la plantation de la graine d'huile importée, mais qui fait gagner à cette entreprise des dividendes importants, sachant que la graine et les matières premières coûtent cher actuellement sur le marché international, notamment après la récente flambée des prix imposée par les producteurs et les exportateurs. Le gérant de FPA, M. Djaâfar, que nous avons rencontré durant les quatre jours du Salon international Filaha 2008, exerce ce métier depuis plus de 50 années. «J'ai appris cette profession dans les Vosges, en France, en tant qu'ajusteur-tourneur. Aujourd'hui, avec mes connaissances et mes compétences nous arrivons à produire des quantités industrielles, car nos capacités productives s'améliorent constamment. Cependant, nous rencontrons des problèmes financiers et de commercialisation en raison du système politique qui bloque toute perspective de développement de nos projets. Par ailleurs, les difficultés à nous introduire sur le marché ne favorisent pas beaucoup notre intégration et notre expansion», a-t-il affirmé. Quant à la directrice du service commercial de FPA, elle estime que «la multiplication des rencontres avec les agriculteurs et les éleveurs pourrait faire connaître davantage les produits proposés par cette entreprise qui veut participer activement au développement agricole du pays. Les produits certifiés de FPA peuvent convenir à la nouvelle ville de Boughezoul pour le développement des projets agricoles». En effet, en Algérie, il y a de nombreux investisseurs et détenteurs de projets dans le domaine agricole. A titre d'exemple, dans la région d'Adrar, de vastes superficies agricoles servent à cultiver le blé. Des amateurs du travail de la terre et des agriculteurs y pilotent des projets de culture céréalière avec des moyens d'irrigation employés dans les pays avancés à vocation agricole. Mais l'un des principaux problèmes rencontrés pour la commercialisation des produits récoltés se situe au niveau de l'acheminement et du transport vers le Nord du pays, sachant que le Sud souffre de l'isolement et du manque cruel de moyens de transport des marchandises vers le Nord du pays. Cela dit, l'Algérie possède des potentialités agricoles susceptibles de lui permettre d'exporter une bonne partie de ses produits vers l'Europe, car ils sont frais et d'excellente qualité. «Le cantaloup, la tomate et le poivron d'Adrar peuvent facilement concurrencer ceux d'Europe et de la Méditerranée. Il suffit juste de nous doter de structures et moyens de transport pour percer le marché extérieur», selon les autorités de la wilaya d'Adrar. FPA fabrique des serres, des bâtiments d'élevage bovin et avicole et d'autres produits pour les cultures de maraîchage, ainsi que des tubes galvanisés achetés chez Anabib pour les transformer en tubes sous forme de serres. A. A.
