Le magasin de l'ex-Sonipec, situé sur l'avenue Bélouizdad présente aux yeux des passants un spectacle pitoyable. Cet espace, sur deux niveaux, commence à présenter des signes de dégradation flagrants, étant à l'abandon depuis la fermeture, il y a déjà quelques années, de cette structure. Détritus et rats se disputent les lieux, qui proposaient, il n'y a pas si longtemps des chaussures pour tous les membres de la famille algéroise. D'abord sous le sigle francais Bata durant la colonisation, à l'Indépendance et après nationalisation, la société a été rebaptisée Sonipec. L'unité Sonipec de Bab Ezzouar a même œuvré pour des chausseurs «italiens», ce qui n'est pas peut dire. Malheureusement ces dernières années, après l'ouverture du marché et surtout l'invasion des chaussures chinoises, turques, syriennes et même celles espagnoles bon marché fabriquées «pratiquement» pour le Maghreb, région devenue l'éldorado des affairistes de tous bords et où tout peut se vendre, l'entreprise ne luttant pas à armes égales n'a pu faire face à cette concurrence «asphyxiante» et a fini par se résoudre à déposer la clé sous le paillason. Depuis l'arrêt d'activité de cette société, les locaux qui lui appartenaient restent vacants, ceci au moment où dans la capitale le moindre trou à rats, pouvant servir de local commercial, surtout s'il est situé sur une grande avenue, est loué ou cédé à prix d'or. Le magasin de l'ex-Sonipec, situé sur l'avenue Bélouizdad présente aux yeux des passants un spectacle pitoyable. Cet espace, sur deux niveaux, commence à présenter des signes de dégradation flagrants, étant à l'abandon depuis la fermeture, il y a déjà quelques années, de cette structure. Détritus et rats se disputent les lieux, qui proposaient, il n'y a pas si longtemps des chaussures pour tous les membres de la famille algéroise. D'abord sous le sigle francais Bata durant la colonisation, à l'Indépendance et après nationalisation, la société a été rebaptisée Sonipec. L'unité Sonipec de Bab Ezzouar a même œuvré pour des chausseurs «italiens», ce qui n'est pas peut dire. Malheureusement ces dernières années, après l'ouverture du marché et surtout l'invasion des chaussures chinoises, turques, syriennes et même celles espagnoles bon marché fabriquées «pratiquement» pour le Maghreb, région devenue l'éldorado des affairistes de tous bords et où tout peut se vendre, l'entreprise ne luttant pas à armes égales n'a pu faire face à cette concurrence «asphyxiante» et a fini par se résoudre à déposer la clé sous le paillason. Depuis l'arrêt d'activité de cette société, les locaux qui lui appartenaient restent vacants, ceci au moment où dans la capitale le moindre trou à rats, pouvant servir de local commercial, surtout s'il est situé sur une grande avenue, est loué ou cédé à prix d'or.