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Chronique sur le bavardage dans les cafés populaires
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 18 - 03 - 2018

Nos cafés populaires sont des endroits trop fréquentés par les lambadas, ces cafés populaires non littéraires ou plutôt non culturels ressemblent à des espaces de détente en friche ou la seule et unique matière première est communication verbale ornée d'idées chauvines pour effacer le temps libre ou plutôt le temps vide .Ces espaces sont dispensés dans une nuée de bavardage gratuit ou le sens , la raison, le non sens se côtoient par des voix d'hommes pesantes ,les gens piaillent, discutent entre eux alors que le sage essaie d'en placer une idée qui n'a pas sa place et son lieu… On se croirait, dans une cour de récré, avec des rires diffus, des cris, un brouhaha de paroles en l‘air .et je ne sais quoi encore …
Que faire ? on laisse faire, pour avoir une sorte de paix toute relative : ainsi, s'instaurent des habitudes de parler dans les cafés populaires du coin de la ville , de s'amuser, de crier souvent ,et de rire de s'énerver parfois ! pour unique raison et unique saison dont le chauvinisme mène la dance à sa cadence
L'atmosphère des cafés populaires de la ville est houleuse avec une dispersion totale de l'attention : comment peut-on supporter un tel vacarme ? c'est normal comme dit l'algérien
Pour ma part et je m'en excuse ; je n'en ai pas pris l'habitude et je me refuse à accepter tant d'inattention bruyante…
Face à un lieu public de bavards, je choisis le café press pour ne pas se stresser d'autre unvers d'eau pour garder la fraicheur , mais même avec cette posture, le repos ou relaxe est épuisant,
Il semble que certains personnes admettent de se délivrer d'une éloquence oratoire trop chauvine pour se « montrer » ( vanter)dans ces conditions alors : les gens ont, de plus en plus de difficultés d'attention , du n'importe quoi ,au n'importe tout passe et repasse et rien n'est mis à sa place ; il faut leur pardonner ces écarts de conduite, ils vivent les pauvres dans un monde d'immédiateté, il faut profiter de toutes les occasions de s'amuser, de rire, de discuter de dire du n'importe quoi pourvu que la langue se délie pour mieux booster le sens du chauvinisme …
Mais vers quel marasme d'inconduite, de permissivité les entraîne-t-on, si on leur accorde le droit de parler à tort et à travers pendant les matinées pour les poses « café press » suivit par un détour de gustatif de celui qui vend de la « calentica » pour mieux remplir le gosier
POUR MIEUX ECOUTER IL FAUT SE TAIRE
La culture de la spontanéité connaît, ainsi, un grand succès auprès des cafés populaires : il faut que le temps soit vivant et que la Barca mène le jeu !.. Une terrasse de café populaire très bruyante serait même un témoignage de vitalité.
Comme si le silence devait être banni des cafés populaires du coin , comme s'il était un signe d'ennui de morosité …
Le silence n'est plus valorisé dans nos sociétés : nous vivons dans un monde de bruit permanent. Partout, le bruit est omniprésent.
Non, les lambadas n'ont pas tous les droits, les adolescents doivent respecter autrement les adultes : on donne comme unique prétexte à certains « zigotos » l'excuse de l'hyperactivité pour manque de culture et absence de valeurs , mais ce genre de trouble du comportement doit pouvoir être dorénavant corrigé juste après le fait accompli …
certains ne supportent pas de parler dans le bruit : c'est nerveusement et physiquement fatigant…
Il semble que l'on assiste à une sorte de propagation des bavardages, la cité désordonnée et indisciplinée permet de , tolérer, d'accepter ce genre de situation accablante qui pousse la culture du chauvinisme vers l'inculture du verbiage ,un nouveau climat de l'espace occupé par les lambadas trop oisifs Or, si cette habitude est admise par la société, on comprend bien que le phénomène s'étende et se répercute à travers toutes la société que nos medias ne cessent de faire le constat d'un mal qui se nomme c'est « normal « ….
Le respect passe par l'attention, l'écoute de l'autre : sinon, on est dans un café populaire ou la confusion la plus totale, sème l'atmosphère dont le gagnant ne peut être que la « Barca » qui booste les chauvins jusqu' au fond de la lie et La prise de parole par hurlement ne peut s'effectuer que dans le désordre du café populaire
Il faut veiller à donner un cadre de conduite aux lambadas , leur montrer l'importance de la politesse sociale , mais dans certains cas, la tâche se révèle difficile « sociétalement » : face à des lambadas fatigués de ne rien faire ,démotivés, peu enclins au travail, il faut lutter pied à pied pour les inciter à l'écoute ne dit ton pas que dix femmes parlent mais une seule écoute quand le désordre remplis le café populaire ou la cigarette avec le « café press » presse le temps pour s'enfuirai dans l'inculture qui nous ronge du matin au soir
BENALLAL MOHAMED


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