Les exportations agroalimentaires du pays ne cessent d'enregistrer des augmentations en volume, avec en sus, de nouveaux pays d'accueil de ces produits passés de 47 en 2017 à 72 pays la présente année. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Les exportations agricoles du pays ont dépassé les 57 millions USD durant les 9 premiers mois de l'année en cours, soit 57 579 301 USD estimées à 57 835 tonnes, enregistrant ainsi, une hausse de 37% par rapport à la même période de l'année dernière, qui avait atteint 421 282 de tonnes représentant près de 43 985 568 de dollars, a déclaré, avant-hier, Ahmed Ouyahia par la voix du ministre en charge des Relations avec le Parlement, jeudi, à l'Assemblée populaire nationale (APN), dans le sillage d'une séance de questions orales. Et au Premier ministre de considérer comme «erronées» et inexactes les informations relayées par les médias au sujet «des produits exportés refoulés par certains pays européens pour non-conformité aux normes internationales». Pour Ouyahia, le ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche s'est attelé à lever, à maintes reprises, l'ambiguïté entourant cette question. Et de rappeler dans ce sillage «les statistiques qui montrent que les autorités nationales n'ont enregistré, lors des deux précédentes années ainsi que durant l'année en cours, aucun refoulement de produits agricoles pour un problème phytosanitaire ou pour cause de sécurité ou de conformité aux normes». Ceci sans démentir «les deux seules notifications reçues, émanant effectivement du Canada au début de l'année, pour un problème d'emballage, sachant qu'il s'agissait de pâtes et de boissons gazeuses». Le Premier ministre a également tenu à préciser l'augmentation du volume des exportations agroalimentaires vers la France, la Russie et le Qatar, passant de 33,4 millions USD entre 2013 et 2016 à 49,4 millions USD en 2017. Un volume estimé depuis le début de l'année en cours à 33,7 millions USD, faisant part de la hausse du nombre de pays important les produits agricoles algériens qui est passé de 47 (en 2017) à 72 l'année en cours. Ce qui constitue, selon Ouyahia, une «preuve tangible de l'attractivité de notre produit agricole dans de nombreux pays, comme la France, l'Allemagne, l'Espagne, la Russie, le Canada, les Emirats arabes unis et même les Etats-Unis, qui imposent des normes phytosanitaires drastiques pour les produits importés». M. K.
