La mer en Dézédie ? Elle avale nos enfants et recrache de la coke… Stupéfiant ! Cette élection, dans sa phase de candidatures à la candidature nous a permis de poser de grandes questions. Des questions d'une importance capitale pour l'avenir du pays. Ainsi, ici même, l'autre jour, nous avions évoqué cette si sensible question de la santé mentale. Aujourd'hui, il en est une autre qui s'impose d'elle-même, au vu des personnes qui ont fait la queue au ministère de l'Intérieur pour y retirer les fameux formulaires. Et cette seconde et non moins captivante question peut se poser de la manière suivante : où en est la chirurgie bucco-dentaire en Dézédie ? Subsidiairement, nous pourrions lui en accoler une autre d'interrogation : l'hygiène dentaire, mythe ou réalité ? Je vois à vos yeux l'intérêt subit pour cet aspect que vous n'aviez peut-être pas entrevu jusque-là. Mais vos yeux ne sont pas le sujet, aujourd'hui. Le sujet, c'est les dents ! Tous les dentistes, les bons dentistes, ceux qui ne postulent pas à la présidence parce qu'ils ont déjà fort à faire devant leurs sièges à eux, roulette en main, ceux-là vous diront l'importance d'une bonne denture. Et surtout, les dangers immenses qui peuvent menacer l'équilibre d'une personne, sa santé, voire sa survie si sa bouche est un dépotoir, un champ de ruine ou une maquette, une reconstitution en mode émail d'une ville reprise à Daesh par l'armée de Bachar ! Les dents sont au centre de tout. Surtout au centre de l'écran lorsque, prétendant au poste de président de la République vous souriez de… toutes vos dents face caméra, en promettant de remettre sur pied la Principauté ! Là, à l'évidence, les gens qui vous regardent sont en droit de se poser une question toute simple : comment quelqu'un qui n'a pas été capable de reconstruire sa denture, redonner sens à sa mâchoire peut prétendre réédifier un bled ? Ce candidat ne se trompe-t-il pas de… couronne à reconquérir ? Demain, ici même, et dans cette même veine des questions que l'on ne peut éluder, dont le pays ne peut faire l'économie, nous aborderons un thème jusque-là tabou : le costume en tissu glacé bleu pétrole peut-il constitutionnellement être un motif de disqualification à une course à la présidence ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
