La relance de la production du complexe Sider El Hadjar, annoncée pour le 10 février courant ne pourra pas être au rendez-vous, selon des sources fiables. Et pour cause, le cœur chaud de l'usine représenté principalement par le haut fourneau n°2 dont le démarrage était prévu pour la journée du mardi 5 février est toujours à l'arrêt. Sans haut fourneau ni PMA qui fourni, ce dernier en matière agglomérée, aucune autre installation (aciéries, laminoirs et autres) ne pourront, en aucun cas, reprendre leur service. Selon des indiscrétions, le problème qui empêche le haut fourneau n°2 de fonctionner se trouverait dans la défectuosité du câblage électrique alimentant ce dernier. L'annonce du redémarrage du haut fourneau pour la date sus indiquée a été faite par le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, lundi dernier lors de sa visite au complexe le qualifiant de symbole et du fleuron de l'industrie nationale auquel le chef de l'état y tient beaucoup. Il faisait cette déclaration sur les assurances qui lui ont été faites par des responsables du complexe dont le Pdg Chamseddine Maâtallah. Pour rappel, le ministre Noureddine Bedoui, accompagné par les ministres des Ressources en eau et des Travaux publics et des Transports, respectivement Hocine Necib et Abdelghani Zaâlane avait effectué ce dernier lundi une visite de travail à Annaba pour s'enquérir de la situation des intempéries qui ont causé beaucoup de dégâts humain et matériel dont le décès de trois personnes et l'inondation du complexe, des cités et de 22 établissements scolaires dans six communes sur les 12 que compte la wilaya de Annaba. Des promesses ont été faites par les trois membres du gouvernement pour remédier à cette situation par l'octroi de moyens financiers et matériels. Le ministre Bedoui a insisté sur la recherche des causes qui font que des inondations récurrentes se produisent dans cette ville. La responsabilité de l'homme qui ne respecte pas son environnement n'est pas à écarter dans la survenance de ces inondations notamment le non-respect des règlements et loi relatifs à l'urbanisation. Des constructions à plusieurs étages biens de certains pontes et des bidonvilles sont érigées à proximité des oueds et autres voies d'évacuation des eaux pluviales. D'où les inondations plus ou moins graves à chaque chute de pluie. Et ça a été vérifié le jour même de la visite des trois représentants du gouvernement. Ce jour là, les éléments de la Protection civile avaient fort à faire. Ils n'ont pas cessé d'intervenir pour pomper l'eau et secourir des personnes encerclées par cette dernière. A. Bouacha
