Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche a reçu, hier, une trentaine de jeunes investisseurs algériens établis à l'étranger. Cherif Omari a présenté à ces porteurs de projets les potentialités qu'offre le secteur de l'agriculture en matière d'investissement. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le secteur de l'agriculture veut séduire des investisseurs parmi la diaspora algérienne pour venir investir en Algérie. Le ministre de l'Agriculture a, d'ailleurs, reçu hier au niveau de son département une trentaine de jeunes porteurs de projets désirant d'investir dans le pays, afin de leur donner une idée sur les potentialités d'investissement qu'offre le secteur de l'agriculture et de la pêche. Le premier responsable du secteur veut encourager les jeunes investisseurs algériens établis à l'étranger à venir investir en Algérie et faire profiter le pays de leur savoir-faire. Pour vendre les potentialités de son secteur, Cherif Omari a indiqué qu'«il y a beaucoup de choses à faire en Algérie et plusieurs choses à faire valoir». Et parmi les créneaux qui ont besoin d'être exploités, le ministre de l'Agriculture a appelé à investir dans l'exploitation des énergies renouvelables pour optimiser les ressources naturelles. «Le gouvernement est en train de donner des éléments de réponse pour pouvoir exploiter l'énergie renouvelable et développer l'agriculture dans le Sud », a souligné le premier responsable du secteur qui a ajouté que l'Algérie possède également une culture d'investissement dans la tomate industrielle qui remonte à plusieurs années. «Nous avons un patrimoine et le savoir-faire, et nous voulons préserver ces acquis », estime M. Omari qui a appelé, par ailleurs, à investir dans le secteur forestier, notamment concernant les plantes médicinales, de la pêche et de l'aquaculture. Pour démontrer que le pays a déjà une culture d'investissement qu'il doit juste développer et diversifier, le ministre de l'Agriculture a indiqué qu'il existe certains produits qui enregistrent un excédent en production. Il s'agit notamment de l'ail et de la pomme de terre. L'Algérie reste, cependant, dit-il, dépendante dans sa consommation en poudre de lait et des céréales. Deux produits, selon lui, qui sont consommés en grandes quantités. Le ministre estime qu'il faudra « en finir avec notre dépendance en ces deux produits qui explosent notre facture d'importation». S. A.