Comme il fallait s'y attendre, les citoyens signataires de la pétition qui réclament l'intervention du wali Far Bachir pour mettre un terme au blocage de l'Assemblée populaire communale de Bordj Thar sont passés à la vitesse supérieure en fermant, hier matin, dimanche, leur mairie en signe de protestation contre ce blocage qui entame son onzième mois. Dans la matinée d'hier, une centaine de citoyens de cette commune montagneuse située à une trentaine de kilomètres à l'est du chef-lieu de la wilaya, ont fermé leur mairie en signe de protestation contre cette situation qui perdure depuis plusieurs mois suite au refus de neuf membres de ladite assemblée sur un total de 13 de travailler avec l'actuel président de l'Assemblée populaire communale Benhamouda Abbas. Ils lui reprochent la prise de décisions unilatérales dans la gestion des affaires de la commune et des citoyens. De son côté, dans une récente déclaration à la radio locale, le maire a nié en bloc ces accusations affirmant que toutes les décisions ont été prises dans un cadre de concertation avec les autres membres de l'Assemblée. Les protestataires estiment que ce blocage les a lourdement pénalisés, notamment dans la prise en charge des préoccupations des citoyens, la gestion des projets de développement qui ont un impact direct sur leur vécu quotidien. Face à cette situation, les citoyens frondeurs de différentes mechtas interpellent le premier responsable en vue de débloquer cette situation qui a trop duré. Pour rappel, les mairies de Chekfa, El Kennar, Oudjana, Bordj Thar et Taher ont fait l'objet de plusieurs fermetures depuis la fin du mois d'avril dernier tandis que celle d'Emir Abdelkader demeure toujours fermée depuis plus de 15 jours à cause de la liste des bénéficiaires de 80 logements publics locatifs. B. M. C.
