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«Sans transition politique, nous risquons une grave crise économique»
Selon Abdelhak Lamiri, docteur en économie :
Publié dans Le Soir d'Algérie le 13 - 06 - 2019

Tout ou presque a été dit sur l'état hautement préoccupant de l'économie du pays, mais cela n'empêche pas les spécialistes d'en rajouter une couche à chaque fois que l'occasion se présente, c'est-à-dire quasi quotidiennement. Une opportunité qu'a saisie au vol Abdelhak Lamiri, hier, pour joindre sa voix à celles qui n'ont pas fini de se faire entendre depuis des mois maintenant.
S'il n'a pas voulu être plus original que tous ceux qui l'ont précédé pour tirer l'alarme, Abdelhak Lamiri y a tout de même été avec ses propres arguments pour dresser l'état des lieux et puis préconiser quelques solutions pour sauver ce qui reste de l'économie nationale et repartir sur de nouvelles bases. Invité de la rédaction de la Chaîne 3, Abdelhak Lamiri relève que le pays se trouve dans «une logique de désordre». Pour y remédier, il préconise que l'on s'inspire des «transitions réussies» et n'hésite pas à se projeter dans le futur immédiat même si, pour le moment, «la transition ne fonctionne pas bien», avec comme objectifs essentiels l'instauration d'une deuxième République et la récupération du maximum de richesses nationales dilapidées. «Tout le reste doit faire l'objet d'une sagesse collective qui fera en sorte que l'on atteigne ces objectifs avec le moindre coût.»
A suivre le raisonnement de l'économiste, toutes les autres questions «secondaires», comme par exemple juger tout le monde, mettre tout le monde en prison… tout cela est secondaire, pour M. Lamiri qui conseille que «la sagesse prévaut et que l'on développe un minimum de consensus».
Comment éviter une crise économique ?
Docteur Lamiri, à l'instar de tous les économistes et autres intervenants de divers horizons, ne peut concevoir «une stratégie économique sans un minimum de calme politique». Les acteurs de la scène politique, entre animateurs ou autres personnes visibles issues du mouvement populaire, des partis et de la société civile, aux côtés des «vrais» décideurs doivent «avoir la sagesse de se parler et trouver un consensus qui permette au pays d'aller un peu plus sereinement vers une transition démocratique».
Et au docteur en économie de conseiller que l'on s'inspire du cas de l'Afrique du Sud, l'exemple à prendre en considération parmi tous les pays qui ont dû passer par une transition d'autant qu'au pays de Mandela, il s'est passé des choses beaucoup plus graves que chez nous, selon l'avis de M. Lamiri qui a insisté pour que l'on n'aille pas vers des systèmes qui prônent la vengeance qui mènera le pays vers une logique d'affrontement. «Une politique d'apaisement permettra de remettre de l'ordre dans l'économie», a assuré l'invité de la Chaîne 3 avant de développer son point de vue pour arriver à bout de la récession économique, une situation et des perspectives qu'il dit voir en bien plus mauvais état que ne le croit la Banque mondiale.
Azedine Maktour


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