Entre ceux qui continuent de suivre en accéléré leurs cours en retard et ceux qui ont déjà commencé les examens, hier la marche des étudiants n'était constituée que d'une cinquantaine de jeunes. Rejoints par quelques citoyens habitués des marches du vendredi, hier, on était loin des grandes marches que les étudiants organisaient. Pour les participants, cela n'amoindrit en rien l'importance de l'initiative étant donné que «la plupart doivent rattraper les cours non dispensés à cause des grèves, d'autres étudiants ont déjà entamé le cycle des examens. Par conséquent, ils ne peuvent pas prendre part à la marche du mardi. Ce qui ne nous a pas empêchés de nous organiser et quelques-uns d'entre nous ont décidé d'y participer même en nombre réduit, l'essentiel étant de continuer de faire entendre la voix de l'étudient». L'on saura également, selon un enseignant qui prenait part à la marche d'hier, que l'une des raisons de l'absence de bon nombre d'étudiants à la marche de ce mardi, c'est que certains enseignants ont programmé des TD le mardi et chacun sait que s'absenter d'un cours pareil, cela équivaut à des sanctions. Tout en réitérant les mêmes revendications à savoir qu'entre autre, l'Algérie ne sera jamais un Etat militaire mais civil, rejetant tous les représentants de l'ancien système corrompu, les manifestants disent maintenir le Hirak tant que «vous, vous maintenez vos décisions corrompues». Amel Bentolba
