La fraude ou tentative de fraude au baccalauréat explose. elle constitue un délit et peut entraîner des poursuites judiciaires. Les sanctions sont sévères. Frauder au bac, c'est donc risqué, d'autant que «le dispositif mis en place ces dernières années a permis de détecter un nombre important de cas», met en avant Mourad Gadiri, directeur de l'éducation de la wilaya de Guelma. Quatrième jour d'épreuve. Les candidats enchaînent la matinée avec l'épreuve d'histoire géographie. Portable, antisèche… À 24 heures de la fin des épreuves du baccalauréat, le premier responsable local du secteur a donné les chiffres de 2019 de la fraude au bac à Guelma. L'occasion, aussi, de rappeler ce qu'encourent ceux qui s'y risquent ! «Au quatrième jour, il y a eu 14 exclusions pour fraude et tentatives avérées. c'était des cas de suspicions qui ont abouti», révèle-t-il. Et de préciser «c'était, en général, des tentatives d'utilisation d'appareil permettant d'échanger, de consulter des informations (smartphone connecté par exemple), ou d'écoute de fichiers audio, des cas d'utilisation de calculatrices programmables». Les moyens sophistiqués sont devenus ces dernières années les fidèles des tricheurs. Mais les antisèches ne sont pas reléguées pour autant. Elles sont toujours considérées comme parmi les moyens les plus utilisés dans les fraudes les plus communes, du moins, c'est ce que nous confirme le directeur de l'éducation de Guelma. La communication entre candidats constitue, quant à elle, un cas de fraude moins courant a-t-il conclu, en se félicitant du bon déroulement de l'épreuve 2019 à Guelma. Noureddine Guergour