Larmes chaudes et sincères. Ce n'était pas un crocodile qui feignait une entourloupe. Encore moins l'éléphant quémandant de la pitié à une fourmi. C'est juste des larmes de joie. D'un coach heureux, comblé par ses joueurs. Et de tous ceux qui l'entourent. Ici, en Algérie, de là-bas en France et d'Egypte où les milliers d'inconditionnels ont mis le feu dans le chaudron de Suez. Belmadi a pleuré. Loin des regards. Mais les caméras ont happé ces gouttelettes du liquide lacrymal qui s'écoulaient de ses yeux. Consolé, que dis-je salué par ses proches collaborateurs puis ses joueurs. Un commando qui a également pleuré malgré une nouvelle bataille gagnée. Difficilement, cette fois-ci. Mais des guerriers qui avaient encore les jambes pour quelques tours d'honneur et des embrassades et des holàs et… retour sur terre. Demain sera un autre jour. Peu de temps aux lamentations «joyeuses». La CAN ne fait vraiment que commencer pour ceux qui rêvent d'une seconde étoile. Belmadi et ses valeureux capés finiront par retrouver le sourire. Probablement vendredi prochain. Un 22e vendredi de Hirak qui promet. Car le 22 est un chiffre magique… M. B.