L'Algérie veut stopper l'importation de blé français. Heu… et on fait quoi avec ceux qui exportent… … « leur blé » en France ? De quoi souffre une personne qui jure adhérer à l'idée de mesures d'apaisement et, dans le même temps, ordonne à sa police et à sa justice d'arrêter et de juger une manifestante qui brandit le « mauvais drapeau », chante le mauvais couplet et marche à contre-sens des vents dominants ? Parce que, désolé, mais cette personne doit souffrir de quelque chose. Oui, bon, le premier truc qui nous vient tous à l'esprit, c'est schizophrénie. Peut-être. Sûrement. Mais pas que ! Quand tu adoucis tes lèvres et ton regard, le soir, en affirmant que tu n'es pas contre des mesures d'apaisement, et que le lendemain, parce que le café du mess n'aura pas été aussi bon que souhaité, tu envoies tes fourgons embarquer tout ce qui bouge en dehors de ton cercle, c'est que ta souffrance est plus profonde pour se limiter à la schizophrénie. Il doit y avoir autre chose ! Mais non, je ne prétends pas faire de l'analyse clinique ni de la psychiatrie de supermarché. C'est juste qu'autant d'écart comportemental, une telle distorsion entre les deux hémisphères du cerveau, ce n'est même plus seulement être bipolaire. Y a nécessairement autre chose ! Un autre syndrome. Sûrement plus grave, mais quoi ? La « tripolarité » ? Ça n'existe pas ! Du moins, pas encore. Car rien n'interdit d'imaginer que chez nous, même les syndromes peuvent muter. Imaginez un peu que sous les effets conjugués de la météo, des gaz à effet de serre qui se dégagent des concerts de cheb Yazid et de la prochaine Constitution qui pourrait consacrer un article entier au prix de la banane, la bipolarité ait soudain muté vers la « tripolarité». En clair, le soir, t'es pour les mesures d'apaisement. Le lendemain matin, tu rafles tous ceux qui ne marchent pas au pas de l'oie. Et en après-midi, à l'heure du thé, tu m'obliges à fumer du tabac sous label émirati ? De quoi confirmer que le cauchemar continue … H. L.