Le charme discret de la vie politique algérienne, c'est que rien ne se perd. Ou plutôt : personne ne se perd. Jamais. Voilà des types – comme Tebboune — qui possèdent un pouvoir incommensurable puis, pfffft, une petite crise de palais, et ils dégringolent l'escalier à vive allure. Ils se rompent les os ? On les croit partis quelque part en convalescence ou ayant acquis la conscience qu'ils sont frappés d'obsolescence et qu'ils devraient laisser la place à plus jeunes. Que nenni ! Miracle : ils réapparaissent les os réparés, et prêts à un autre tour. Mais il est joué à qui, ce tour ? Tebboune ira probablement à la présidentielle. C'est la troisième mi-temps d'un match vendu ! A. T. [email protected]