L'Alliance nationale républicaine (ANR) ira finalement avec son propre candidat à l'élection présidentielle prévue le 12 décembre prochain. Le parti n'appuiera donc pas une autre candidature «consensuelle». Rym Nasri - Alger (Le Soir) - L'ANR a enfin tranché. Elle participera à la prochaine élection présidentielle du 12 décembre 2019, avec son propre candidat. C'est son secrétaire général, Belkacem Sahli, qui a été justement choisi pour cette course électorale. Le parti ne soutiendra ainsi aucun autre candidat de «consensus». La décision a été prise suite à la réunion, hier samedi, des membres du bureau national de l'ANR, élargie aux présidents des bureaux de wilaya du parti. Pour Belkacem Sahli, l'élection reste la solution que son parti a toujours prônée. «Notre proposition était claire depuis le début de la crise politique du pays. Nous avons de tout temps soutenu la solution constitutionnelle et électorale. Elle constitue l'unique voix pour concrétiser la volonté populaire, et ce, en conformité avec les articles 7 et 8 de la Constitution. Cela permettra justement de satisfaire les autres doléances du mouvement populaire», rappelle-t-il lors de la réunion nationale des bureaux de wilaya de l'ANR, tenue hier au siège du parti, à Alger. L'ANR insiste, par ailleurs, sur le processus du dialogue qui constitue pour le parti la base de l'approche proposée par le chef de l'Etat par intérim, Abdelkader Bensalah, et dont les résolutions ont permis la mise sur pied du panel de dialogue. Celui-ci a, d'ailleurs, élaboré à son tour, le dispositif législatif et réglementaire, dont notamment l'autorité nationale indépendante des élections et l'amendement de la loi organique relative au régime électoral. Pour le parti, cela permettra justement de rétablir la confiance du peuple. Pour rappel, l'Alliance nationale républicaine a retiré, lundi dernier, les formulaires de souscription de signatures individuelles d'électeurs du siège de l'autorité nationale indépendante des élections. Ry. N.