La romancière Amel Bachiri a été, samedi, l'hôte du Café culturel au musée Koutama de Jijel avec son plus récent roman Khafafich Picasso (Les chauves-souris de Picasso). D'emblée, l'auteure, établie aux Emirats arabes unis, a précisé que les évènements de son roman se déroulent en Europe, mais aussi en Amérique latine qui, a-t-elle noté, partage avec le monde arabe beaucoup de choses en histoire, traditions et politique. La romancière, qui ouvre ainsi la première édition du Café culturel organisée par la direction de wilaya de la culture, a souligné que le principal personnage du roman est un artiste qui part à la recherche du peintre Pablo Picasso à Cuba qui, a-t-elle relevé, représente un modèle populaire de résistance à l'impérialisme, puis se rend au sud de la France où il décide de devenir matador dans sa recherche d'affirmation de soi. Le rêve est une sorte d'insurrection pacifique d'une volonté libre, considère Bachiri, qui ajoute que c'est justement cette idée portée par le héros du roman qui s'est inventé son propre univers pour y exprimer le refus de son vécu. Amel Bachiri a publié plusieurs ouvrages, dont les recueils Djazaïri El Momozaka et Hikma wahida oua alf jounoune et les romans Sifr el-khataya et El-Alam layssa bikheyr.
