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«Ils ont le droit de boycotter, j'ai le droit de participer»
Ali Benflis à propos des Partisans du boycott :
Publié dans Le Soir d'Algérie le 25 - 11 - 2019

Le candidat à la magistrature suprême Ali Benflis a estimé que l'Algérie est confrontée à une crise «de légitimité» politique, économique et sociale, à laquelle il faut apporter des solutions d'urgence, et propose un gouvernement d'ouverture politique qui sera constitué par des partis, des personnalités politiques, des compétences nationales ainsi que par la société civile.
En choisissant d'aller vers les citoyens lors de sa campagne électorale à travers des meetings populaires et en s'engageant à entamer des démarches, s'il sera élu, dans les 10 jours, le candidat Ali Benflis a estimé, hier dimanche, lors de son passage à l'émission «L'Invité de la rédaction» de la Chaîne 3, d'aller vers la légitimité des institutions avec des propositions concrètes, à travers une nouvelle Constitution, un régime semi-présidentiel, un chef de gouvernement issu de la majorité parlementaire et responsable devant le Parlement qui peut lui retirer la confiance, la possibilité de mettre en place des commissions d'enquête parlementaires et proposer réellement des lois, la fin du privilège de juridiction aux ministres, une immunité parlementaire strictement limitée à l'activité parlementaire dans la perspective d'asseoir un «consensus général de sortie de crise».
C'est en somme ce que propose le programme du président du parti Talaie el Hourriyet, qui tente un nouveau pari d'accéder à la magistrature suprême. Il a affirmé que «les remèdes pour régler cette question de légitimité passeront par l'ouverture d'un large débat au sein de la classe politique, dans sa diversité actuelle».
Des partis «décriés par la population», M. Ali Benflis s'interroge de savoir qui a le droit de dire «vous n'avez plus le droit d'exercer sur la place politique algérienne ?» Pour lui, c'est au peuple, seul, de «signer l'acte de décès» de celui ou ceux d'entre eux qu'il souhaite voir disparaître. En réponse à ceux qui l'accusent d'avoir trahi l'opposition en se ralliant aux élections du 12 décembre contestées par la rue, l'intervenant a assuré qu'il était dans l'opposition depuis le 5 mai 2003, estimant que «ces élections ne seront pas idéales mais elles sont acceptables» et il était de son devoir d'y aller pour «apporter des solutions à une crise grave». Poursuivant ses explications, il dira : «Je respecte tout le monde, je ne critique personne et ils ont le droit de penser ce qu'ils veulent.» Abordant la question de son choix de révision de la Constitution, il notera : «Ceux qui sont pour la Constituante ont leurs arguments, j'ai les miens. L'Algérie est sans président depuis 2011, l'Algérie est sans tête, sans capitaine. Ça donne un pays à la dérive. La présidentielle permet de responsabiliser quelqu'un.» Et de préciser que les premiers qu'il rencontrera s'il est élu, ce seront ceux qui ont boycotté l'élection. «Ils ont le droit de boycotter, j'ai le droit de participer. il faut construire des consensus.» Revenant sur les grandes lignes de son programme, le candidat Benflis assure qu'il fera en sorte de construire la démocratie et une justice indépendante, de libérer l'information et la communication et d'asseoir une «économie sociale de marché», afin de libérer les initiatives et permettre une répartition équitable de la richesse nationale.
S'agissant de la lutte contre la corruption, le candidat considère ce fléau comme «l'une des catastrophes les plus graves qu'ait connu le pays», ajoutant qu'il faut séparer l'activité politique de l'argent, en annonçant son intention sur la numérisation de la sphère économique pour lutter contre la corruption. «Ceux qui ont détruit le pays doivent répondre de leurs actes», a-t-il précisé en ajoutant : «Je garantirai que la justice soit indépendante mais je n'ai pas le pouvoir de les amnistier», a-t-il encore expliqué.
Revenant sur l'interdiction des manifestations dans la capitale en 2001 après la marche des arouchs, Ali Benflis s'est encore une fois exprimé sur cette question posée par un auditeur en disant : «Quand la demande pour la marche a été faite, alors que le pays était encore sous état d'urgence, j'ai tenu une réunion pour demander l'avis des chefs du DRS, de la gendarmerie et de la police. Ils ont dit que la manifestation risque d'être infiltrée et je l'ai autorisée quand même.»
Ensuite, «il y a eu des dépassements. j'ai réuni le gouvernement et un communiqué a été publié pour suspendre les manifestations dans la capitale», avant d'insister : «Il n'y a pas eu de décret mais un communiqué. mais j'ai quitté le gouvernement et il y a eu six gouvernements qui ont suivi…».
Ilhem Tir


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