A la veille de l'élection présidentielle du 12 décembre 2019, la Fédération nationale de l'enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, affiliée à l'UGTA (Union générale des travailleurs algériens), apporte, à son tour, son soutien au processus électoral. Le secrétaire général de la Fédération nationale de l'enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Messaoud Amarna, est convaincu que la prospérité et le développement de l'Algérie sur le plan économique et social sont étroitement liés à la solution politique qui n'est autre que la tenue du scrutin du 12 décembre prochain. C'est dans ce sens que son organisation syndicale a organisé, hier mardi, à Chéraga, à l'ouest d'Alger, une rencontre sous le slogan «Les élections, un choix stratégique pour une nouvelle Algérie sereine». Insistant sur le soutien des institutions de l'Etat notamment l'institution militaire qui «a préservé la sécurité et la stabilité de l'Algérie», Messaoud Amarna a souligné également le rôle de l'«élite algérienne», notamment les intellectuels académiciens et les chercheurs dans le développement de l'université algérienne et le développement global du pays. De son côté, le secrétaire général de l'UGTA, Salim Labatcha, estime que l'élection présidentielle, qui permet à tous les Algériens d'exprimer leur point de vue en toute liberté et démocratie, reste la «solution» à la crise politique que vit le pays. «Nous sommes venus rencontrer l'élite nationale qui a adopté le processus électoral comme solution stratégique et pacifique pour l'édification de l'Algérie de demain», dit-il. Salim Labatcha reconnaît, toutefois, l'existence d'un différend où, précise-t-il, «certains considèrent que les élections ne sont pas la solution à la crise politique actuelle». Certes, poursuit-il, «l'élection présidentielle n'est que le début de la solution. Il y a un cumul de crise économique, de crise sociale et autre depuis vingt ans. Aujourd'hui, il faut dépasser cette étape et entamer un sérieux travail pour construire l'Algérie». R. N.