La cité des Haracta, à l'instar des autres régions de la wilaya, a connu ces derniers temps un développement urbain très important. Or, si le tissu urbain s'est développé d'une façon galopante, les autres infrastructures et les services n'ont pas suivi dans les mêmes proportions. Le transport urbain qui compte plus d'une trentaine de bus, en plus d'une centaine de taxis urbains ne dessert pas pour autant les différents quartiers de la ville. En effet, le commun des habitants de la cité des «Haracta» a dû constater que tous les bus en stationnement devant la placette des escaliers prennent une seule direction vers la sortie sud de la ville. Faute de plan de circulation, ces engins mastodontes encombrent journellement cette exiguë placette avec son lot de disputes et de grincements. Les patrons de ces bus sont arrivés, avec le temps, à imposer leur diktat et refusent de desservir les autres quartiers tout aussi peuplés que les autres, comme les cités Essalem, Saïdi Djemoui, Murienne, El Moustakbel et El kahina..., sous prétexte que les voies ne sont pas aménagées. En tous les cas, ce sont les habitants de ces quartiers qui sont pénalisés en recourant à des moyens de transport clandestins souvent très chers. Si les autorités locales avaient mis en place un plan de circulation, les transporteurs urbains seraient astreints au respect des plans de rotation qui leur seraient imposés par la commune. Un autre problème lié à la régulation de la circulation, ce sont les feux tricolores qui sont à l'arrêt depuis des années et dont les équipements sont totalement saccagés et abandonnés. L'on a remarqué aussi, ces derniers temps, des travaux propres aux équipements des feux tricolores : des fossés sont creusés aux différentes intersections, et des câbles avaient même été réceptionnés, depuis, plus rien ! D'ailleurs, l'entreprise qui a procédé à ces travaux ne s'est même pas donné la peine de remettre les voies en leur état, ce qui crée d'autres problèmes lors des chutes de pluie. Moussa Chtatha
