Ce sont quelque 600 participants, venus d'Afrique, du Maghreb et d'Europe, qui se sont retrouvés ce jeudi pour les 13es journées de diabétologie de l'EHU 1er-Novembre d'Oran. Une rencontre tenue en collaboration avec la Société francophone du diabète (SFD), organisée par le service de médecine interne de l'EHU (Etablissement hospitalier universitaire). Une récente thèse présentée à Alger montre que les pesticides pouvaient être un des facteurs à prendre en compte puisqu'ils seraient en forte concentration chez des sujets enfants obèses. Les participants, dont des professeurs, des experts nationaux et internationaux, ont tous exprimé leurs inquiétudes sur la progression du diabète, partout dans le monde, surtout chez les enfants et la femme, notamment en Algérie. En Algérie, l'on apprend que le diabète des sujets âgés de plus de 65 ans est de 26,7%, soit un sujet sur quatre, chez la femme, on estime que leur nombre est estimé à 140 000 à présenter un diabète gestationnel chaque année. Le professeur Semrouni Mourad, président, de la Société de diabétologie en Algérie, indique que «les registres nationaux du diabète dans notre pays sont unanimes pour dire que le diabète de type 1 de l'enfant est en train d'augmenter de manière affolante». Dans le monde aussi, le diabète est en forte progression. En l'espace de 15 ans, selon des enquêtes de l'OMS, réalisées en 2003 puis en 2017, la maladie a connu une progression de 80,8%, alors qu'elle était de 8,9% pour les sujets âgés de 18 à 69 ans. Les spécialistes évoquent, pour expliquer, entre autre, les causes du diabète, des phénomènes liés d'abord à la génétique, ensuite à l'environnement, la sédentarité et l'excès pondéral, enfin au stress et aux habitudes alimentaires. Durant cette manifestation, les exposants dans leurs interventions ont mis en exergue «les risques cardio-vasculaires qu'engendrent le diabète, ainsi que l'impact des traitements et des nouveaux médicaments. En marge de cette rencontre, des ateliers de formation sur tout ce qui a trait à la maladie, au profit les médecins généralistes, ont été organisés. Fayçal M.